29 avril 2008

Terminologie ....

Extrait d'une documentation trouvée en ligne:

La terminologie des titres peut différer d'un pays à l'autre. Réportez-vous au tableau ci-dessous, au besoin.
FranceCanada
ingénieur commercialreprésentant
ingénieur technico commercialinformaticien

Fascinant comme dans le titre, certaines cultures s'intéressent au grade, au niveau (d'études), plutôt qu'à (et malheureusement souvent au détriment de) la fonction occupée. Personnellement je trouve que « balayeur » est tout de même plus parlant que « technicien de surface spécialisé ». Moins pompeux aussi et surtout moins foutage de gueule.
Le politiquement correct « personne de petite taille » renvoie à une norme et y oppose l'individu alors que « nain » se borne à être descriptif ... (voire pour certains, évoquer des terres imaginaires peuplées, entre autres, d'efles)

On pourra également noter au passage que le technicien se double d'une casquette de commercial ... Ça lui fait donc deux boulot alors que le commercial, lui, se contente d'un seul (tout en étant mieux payé, je vous le rappelle ...).

27 avril 2008

VDM

http://www.viedemerde.fr/3642
http://www.viedemerde.fr/3102

23 avril 2008

Bon, ça ... c'est fait.

TODO LIST

[]   me jeter avec mon commercial
[X]   crever les pneus de sa voiture
[]   chercher un nouveau boulot
[]   signature du contrat de travail
[]   négocier un préavis rapide
[X]   faire une vidéo « au revoir président »
[]   embrayer sur une mission

Réflexion ...

Finalement, pour être bien vu en société de service, il faut mieux faire passer plein de C.V. que de satisfaire le client ou de s'investir dans l'organisation interne.

13 avril 2008

K sauce, jour 3

Et ça continue encore et encore.
Putain, Cabrel dans la tête, il est temps que j'aille rejoindre Morphée moi.

Bon alors la suite (mais malheureusement pas encore la fin) de l'histoire.

Le lendemain de mon entretien avec mon boss, je retourne chez le client. Là, je le bouscule un petit peu pour avoir des informations sur la mission qu'il a sorti de sa manche comme un tricheur un atout.

Techniquement, c'est pas dans mes cordes. Là normalement, ça n'étonnera personne qui aurait suivi de près ou même de loin mes péripéties via ce blog. En gros, on m'explique qu'on sait que je sais pas faire, mais que je vais m'adapter parce que je suis bon. C'est d'ailleurs pour cela qu'on me paye si cher je me dis dans ma tête (enfin ce qu'il en reste).

Bien entendu, j'insiste sur le fait que je ne vais pas être super tip top, mais le client dit qu'il est prêt à prendre le risque. Il sait que je ne suis pas expert dans ce domaine mais il m'a sous la main et il m'aime bien alors il veut me garder.

Ça fait déjà pas mal de différences avec mon boss:
  1. il connait ma spécialité
  2. il me trouve bon
  3. il veut me garder
  4. il m'aime bien
C'est toujours agréable, dommage qu'il n'y ait pas de taf dans ma spécialité, j'aurais bien été tenté par une embauche client. Les gens sont sympas, le chef de projet fait son boulot. J'éprouve des regrets à quitter ce client, surtout avec le mini backstab que je dois faire au passage dans mon propre intérêt.

Enfin passons, le client insiste pour me garder alors je passe à la phase deux. Je lui explique clairement que j'ai une mission plus dans mes cordes et avec une meilleure visibilité qui m'attend et que je ne voudrais pas la rater pour une bête question de timing. Comme ce client est gentil (ou alors je vais avoir du mal à m'asseoir pendant les prochains jours), il me dit qu'il n'y a pas de souci, qu'il comprend, qu'il va se débrouiller et trouver quelqu'un d'autre.

Ouf, ça m'a évité de passer à la phase trois: le mode CHD (Chaos, Haine, Destruction). En gros, plus rien à foutre du taf vu que cassos, passer son temps à compter les gouttes de dedans de son café matinal (du coup, il aurait fallu que j'en prenne un et ça, ça aurait été vraiement horrible, un peu comme une comédie sentimentale avec Jennifer Gardner et Steven Seagal).

Je pensais avoir un collègue sous la main capable d'assurer la mission histoire d'arrondir les angles avec le client (et, je pensais, faire plaisir au-dit collègue parce que ça me semblait dans ses cordes) mais ... il a eu l'air aussi peu intéressé que moi. Merde, je serais pas en train de me glipper en commercial, moi ? Rhaa ... urgence: une perf' de coding party pour endiguer le processus !!!

La suite à la prochaine itération.

We were wanted all along

http://fr.news.yahoo.com/zdnet/20080410/ttc-les-besoins-en-informaticiens-sont-p-79c9bc8_1.html

Don't give up 'cos you have friends. ;-)

10 avril 2008

K sauce, jour 2

Alors voila, rendez-vous était pris. Je suis arrivé un peu en avance et une fois dans le bureau de mon patron celui-ci ... est allé s'en grillé une dehors. Peu importe, j'en ai profité pour bouquiner un peu assis dans son bureau. À la réflexion, j'aurais pu le faire assis sur sa chaise ...

Quelques minutes de calme avant la tempête et il revient.
Voici les nouvelles du jour.

Depuis ma dernière visite, Môssieur a profité d'une partie de son temps pour reconsulter sa grille salariale. Il me demande si je suis certain de vouloir partir avant de me faire une contre proposition. Ça, c'est pour qu'il puisse dire aux collègue que c'est rien que de ma faute si je suis parti. Marrant; il y a trois mois il m'aurais mis dehors comme un pestiféré et là ... il cherche à me garder. Qu'est ce qu'il me cache ce couillon ?

Ensuite vient le temps des flatteries, je suis le meilleur, le plus beau, le plus fort. Je me demande alors pourquoi je suis pas le mieux payé ... Il cherche à me faire miroiter un super poste « d'ici un an » maisj'achète pas. Connaissant le rythme de croissance de la boutique et l'assiduité de son chef à chercher des projets, il n'y aura pas de besoin avant plusieurs années.

Pour la date de fin, c'est la que ça coince. Il rappelle devant moi le client pour lui demander s'il envisage une prolongation alors que je sais qu'il n'y en a pas de prévue.
Le fait est que là tout de suite, mon départ reste conditionné au non prolongement de ma mission. Il ne s'agit pas de terminer ce que j'ai commencé mais ... de commencer un nouveau projet que quelqu'un d'autre pourrait tout à fait mener à bien.

Bon, va falloir vite persuader le client que si je me barre pas rapidement, son nouveau projet il va pouvoir se le mettre à l'endroit habituel. Ne me reste plus qu'à trouver une formulation diplomatique ...

K sauce, jour 1

K sauce

J'ai informé par mail mon chef de mon départ prochain. Il m'a dit qu'il était disponible tous les soirs pour qu'on en parle. Je lui ai donc rapidement proposé le soir même, pour battre le fer tant qu'il est chaud.
N'ayant pas eu de réponse de sa part dans la journée, j'ai suspecté une malveillance. Effectivement, quand je suis arrivé à l'agence le soir, il n'était pas là. Je ne répond pas rapidement à ses mails quand ça m'arrange et je ne décroche plus quand il m'appelle sur mon téléphone portable, alors sa petite pirouette était de bonne guerre (enfin pour autant qu'une guerre quelle qu'elle soit puisse être « bonne »). Et puis à l'instar des bien surnommés « boeuf-carottes », il faut savoir laisser mariner.

Lorsqu'il est arrivé, j'ai tout de suite su comment ça allait se passer.
D'abord, il m'a serré la main en dernier, bien que je n'aie pas été le plus éloigné.
Normal.
Ensuite j'ai eu droit au poireautage debout devant la porte de son bureau pendant que Môssieur lisait ses mails, qui eux ne pouvaient pas attendre contrairement à moi.
Classique.
Quand on est préparé, ça ne fait ni chaud ni froid, bien au contraire. Je voulais surtout éviter de me laisser aller à une quelconque pulsion berserkienne. Le braquer n'aurait fait que rendre la négociation plus ardue. Quoi que ...

Je n'aime pas mentir. Par contre lorsque je n'ai aucun repesct pour mon interlocuteur, je n'hésite pas à désinformer. Il y a un peu plus de challenge mental. Je n'allais pas dire que je me barrais parce que je n'aurai su supporter sa présence, même partielle, pendant mon intercontrat à l'agence sans antidépresseurs ni anxyolitiques. J'ai préféré dire que je me cassais pour la thune; ce qui est vrai aussi ... Et comme j'avais peur de me voir refuser la date de sortie que j'espère, je n'ai parlé que d'une « petite société et d'une piste de mission ».
Ça a suffi.

Pour mon chef, 15% d'augmentation chez un autre, ce n'est pas assez pour justifier un départ. Par contre, 4% de sa part, c'est beaucoup et ça devrait suffire pour rester.
Cherchez l'erreur.
Pour lui, retenir les employés par le salaire, c'est malsain. C'est vrai que le mensonge, la manipulation pour ne pas dire le harcèlement brimant, c'est mieux; ça coûte moins cher. Surtout pour lui.

J'ai eu droit à mon petit bourrage de crane: « c'est pas que je veux pas te garder mais je dois appliquer la politique de la boîte ». Pourquoi alors a-t-il sauté sur l'occasion de me mettre dehors quand l'occasion s'est présentée ?
Il m'a dit qu'une petite structure avait moins de frais de gestion, et que c'est déloyal de pratiquer une telle inflation des salaire (tiens, tout à l'heure 15% c'était pas assez et maintenant c'est trop).

J'ai aussi pu entrapercevoir Fudman dans son costume de super zéro: « et puis tu ne sais pas où ils vont te mettre » ... Ben si justement, une mission qui colle pil poil à mon profil contrairement à celles qu'on me propose ici même si tu prétend le contraire. En plus je travaillerai pas loin de chez moi.
« S'ils ne trouvent pas de client ils vont déchirer ton contrat » ... Désolé, tout les entrepreneurs ne sont pas versés dans les méthodes de voyou mais il est naturel de penser que les autres fonctionnent comme soi même.

Je déteste devoir pratiquer l'auto suggestion mentale en me répétant « n'oublies pas que c'est un menteur professionnel » pendant que je le regarde droit dans les yeux en lui souriant. Ça me rappelle trop l'entrainement de la marquise de Merteuil (tien, encore une marquise ce soir).
Mais bon, quand il faut, il faut.

Le reporting

Une invention merveilleuse qui permet à nos chef de rendre compte à leurs chefs du travail fait.
Et quoi qu'on mette dedans, il en ressortira toujours que tout va bien madame la Marquise.
En plus, comme ça nous prend pas mal de temps pour remplir ces conneries, on manque de temps pour faire notre boulot.
Du coup nos chefs peuvent réclamer une augmentation des effectifs ...

08 avril 2008

Dans deux semaines nous avions (mon chef et moi) une réunion avec une autre direction : discutions aux sommets pour dire que ce qui devais être fait, ne l'ai pas, et donc qu'on programme le tout pour la prochaine fois.

L'homologue de mon n+1 (i.e. le chef de l'autre direction) à un empêchement et demande donc à ses troupes et à nous si la réunion peut être reportée au lendemain (ça arrive, c'est pas la mort, il préviens rapidement en plus c'est cool). De leurs coté pas de problème, du notre un rapide coup de fil de mon n+1 à son homologue pour lui dire que c'est bon, et hop, une affaire rondement et rapidement menée.

Et là vous me dites : « et la news elle est où ? ». Et bien juste que je viens d'être averti par un mail de mon n+1 de tout cela : un forward de l'échange de mail (avec l'historique du fait des reply de reply de reply ^^) avec un simple « pour info ».

Moi je dit pas mal, lui qui est pas foutu de connaître son planning il connais le mien par coeur, pour savoir que j'étais disponible ce jour là (ou pas ^^). Vive le management de haut niveau \o/

04 avril 2008

Scott Adams

Un auteur dont le talent pour le dessin est inversement proportionnel à l'humour corrosif. Dans le bon sens pour les zygomatiques de ses lecteurs.

Après des lustres (voire des lampadaires [1]) passés à la technique dans une grosse boîte, il met en strip ses déboires d'employé, ceux de ses infortunés ex-collègues et de ses lecteurs. On rit. Jaune le plus souvent, comme on reconnaît trop facilement des situations vécues.

Dépassant le principe de Peter (qui, pour mémoire, dit que tout employé capable tend à s'élever dans la hiérarchie de son entreprise jusqu'à ce qu'il tutoie son asymptote cognitive [2] et stagne à un poste où il est incompétent), le principe de Dilbert postule que les gros boulets sont systématiquement mis aux postes de gros bills.

En corrolaire une petite quote qui mériterait d'avoir son poster sur d*sp**r.c*m: « la position de chef est le moyen qu'a trouvé la nature pour retirer les crétins du flux de production ». Ce que d'aucuns ont formulé « ceux qui peuvent, savent ou veulent faire font; pour les autres, il reste toutjours le management » [3].

Non sans avoir remercié ici même qui de droit [4] de m'avoir offert 300+ pages de pur plaisir, je tiens le support papier à disposition de celles et ceux [5] qui auraient velléité de parfaire leur effroi de la junte laboriale [6].


[1] dixit Lionel, rendons à César ce qui est ... compressé comme un 7z*p.
[2] ça, c'est de moi, Pandi va encore me sermoner sur mon style par trop ampoulé.
[3] paraphrasé d'un article de Sana.
[4] nommément Dealbear.
[5] Hornet ou Consultant en échange standard de mon Robert Sutton tout à fait par hasard. ;-p
[6] néologisme inventé au déboté par dame Ylalang à ma requête.

Bon ben voilà, je crois avoir cité tous les co-rédacteurs, commentateurs et/ou lecteurs réguliers de ce blog à ma connaissance.

Hand shake

Ha ! La poignée de main matinale.

Celle de la secrétaire mal dans sa peau qui s'interdit de faire la moindre bise (qui proparegait pourtant moins de microbes). Froide et molle comme un « poisson mort » d'après l'expression consacrée. Enfin tant qu'il n'y a pas l'odeur ...
Celle du sportif compulsif décérébré qui se croit obligé de vous broyer les phalanges pour vous prouver son dynamisme quotidien.
Celle du technicien qui, les mains dans le cambouis, vous demande de lui serrer le poignet.
Celle du nabot de service (qui a dit « Nicolas S » ?), qui cherche à compenser en relevant le coude jusqu'à l'omoplate pour être certain que tout son bras sera bien au dessus du votre.
Celle du petit comique, qui va en profiter pour vous mettre un doigt.
Celle du patron, qui tend la mains plusieurs mètres avant que ce ne soit nécessaire, dans un mouvement ample comme pour mieux marquer son territoire; commençant un peu trop haut, paume dominatrice vers le bas, à la limite du salut hitlerien.

Tiens, je viens d'atteindre tout seul le point de Godwin. J'avais pourtant pas l'impression d'avoir fait si long que ça pour une fois ...

Payé à rien faire.

Formidable bain d'ego qu'est le blog, je vais parler de moi. O;-)

Les sociétés de services proposent généralement à leurs « collaborateurs » défrayement pour leurs déplacements. Je me suis récemment livré à un petit calcul. Attendu que je n'utilise ni mon véhicule personnel ni les transports en commun pour me rendre chez mon client actuel, je touche environ 6 euros pour les 20 ~ 25 minutes qu'il me faut pour m'y rendre. (Oui, je sais, c'est pas beaucoup mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a hein ...)

Du coup, je gagne plus en trimant qu'en trimant [attention, deux acceptions possibles NDMC]. Pensez-vous que je puisse demander à ne plus faire que des déplacements ? $->

01 avril 2008

Le retour de la rhétorique

J’avais déjà parlé des phrases rhétorique du matin « Bonjour, ca vas ? ». Depuis quel que temps je m’amusais à un jeu avec mon patron (enfin ya que moi ne joueur ^^). Je tendais te déterminer son humeur générale (et en particulier celle envers moi) par ce vecteur.

Il y a quelque jours, j’ai répondu en synchro à son « ca vas ? » par un « comment allez vous ?» et du coup il à botté en touche par un « alors comment allez vous ? », décidément il n'est pas joueur.

Mais le plus beau reste ce matin, pour éviter qu’il entre dans mon bureau et me pose des questions sur les projets en cours (pas envie ce matin ^^), je profite du moment ou il passe dans le bureau du collège d’à coté pour sortir dans le couloir, prétextant avoir une info pour ledit collègue. Ceci à bien fonctionné, dans le couloir pas d’indice pour engager une conversation (style : « à je vois la dernière version de ….., alors où en est t’on ? …. Et sur l’autre projet ….»). Mais le plus drôle n’est pas là.
Ma sortie dans le couloir introduisit donc la rhétorique habituel : « alors ça vas ? ». Et là je ne sais pourquoi j’ai faillit sortir le classique fin de conversation stérile « bien ! », puis je ne sais pourquoi en un instant j’ai pensé à la non-réponse «et vous ? » et en définitif j’ai dit un mélange des deux détonnant : « Vous allez bien également ? » et là j’ai eu le droit à une réponse précise et honnête « chunnnufff ».
Un bruit entre le soupire et grognement révélateur de tant de chose latente : il semble que celà le dérange que bien que non compétant et non efficace dans mon travail, je puisse allez bien. Pire encore je vais assez bien pour limite m’en vanter devant lui « Vous allez bien également ?».
S’il savais à quelle point je ne vais pas bien (surtout à titre pro), mais bon, j’ai un masque sociale très efficace :p.

Cela dit, la situation de ce matin, à au moins eu le mérite de bien me faire rire (intérieurement, il ne faut pas abuser non plus ^^) et me mittre de bonne humeur.