Voilà encore un terme important : le travail d'équipe.
Qu'est-ce que cela implique ?
Tout d'abord, il faut qu'il y ait plusieurs personnes. Ben oui, une équipe tout seul c'est pas évident. Ensuite, il faut de la communication. Tiens voilà encore un terme important : la COMMUNICATION.
Apparemment j'ai du mal à comprendre comment doit marcher la communication dans une équipe. C'est vrai, chaque jour je me pose des questions. Peut être un lecteur pourra-t-il m'éclairer de sa lanterne ?
Voilà, en tant que responsable d'un projet, c'est moi qui gère les réponses aux demandes des clients. Jusque là rien de bien particulier.
Ce matin, je reçois une demande et je m'apprête à la traiter lorsque par hasard, je me rends compte que mon responsable (encore lui me direz-vous) est au téléphone avec la personne concernée afin de régler son problème. Bon il pourrait me le dire dans la mesure où habituellement je suis la seule personne à gérer ce projet. Passons, après tout il est occupé au téléphone (et puis je suis loin, il est dans la même pièce que moi). 10 minutes après, la conversation télphonique se termine, à priori le problème est réglé. Je dis bien "à priori" car personne ne m'a dit qu'il avait pris en charge la demande et personne ne m'a dit que le problème était réglé.
Bon d'accord, ça peut arriver à tout le monde d'oublier ! Sauf que c'est déjà la 10ème fois en 20 jours. Et que je ne passe pas mon temps à espionner les conversations de mon responsable pour essayer d'obtenir quelques informations. Ce qui veut dire quoi ? Ce qui veut dire qu'il peut m'arriver d'appeler une personne pour discuter de sa demande et de m'entendre dire : votre collègue m'a déjà contacté, il vous a pas dit ?
OK je viens de passer pour une idiote qui n'est pas au courant de ce qu'il se passe au sein de son équipe. La première fois, c'est pas agréable puis ça devient insupportable. Et si vous avez tendance à toujours travailler avec les mêmes clients, ne pourrait-il pas vous arriver de vous demander : quelle image est-ce que nous donnons ?
Moi j'aurai tendance à dire que c'est un manque de communication évident, mais ce n'est que mon avis personnel. Apparemment, il ne semble pas partagé par tout le monde.
Blog exutoire permettant aux consultants d'extérioriser tous les problèmes qu'ils peuvent rencontrer que ce soit dans le cadre de leur mission chez le client ou bien avec leur propre société : incompréhension, mauvaise foi, indifférence, langue de bois ...
23 mars 2006
20 mars 2006
De la bonne utilisation du temps
La lourdeur hiérarchique et administrative subie au travail peut être pesante. En voici un petit exemple: le compte rendu circonstancé de ses activités mensuelles.
Car chaque instant passé à son poste de travail se doit en effet d'être imputé sur un projet pour être ou non facturé. Les projets, eux, se voient attribués une part de temps plus ou moins importante selon leur criticité. La hiérarchie passe beaucoup de temps à réfléchir pour définir ces projets et leur ratiotemps ... en clônant les statistiques de l'année précédente.
Dans le genre plan quinquénalimmobiliste ...
Alors on passe du temps tous les jours à noter ce que l'on fait. Quand on n'y pense pas, on perd encore plus de temps à se souvenir de ce qu'on a fait. Mais peu importe en fait car la granularité macroscopique du procédé interdit de faire référence à de petites tâches. Pour arriver à 100% on impute donc sur d'autres projets plus gros, généralement les vieux sur lesquels on ne travaille plus guère et qu'on aimerait bien terminer si seulement les statistiques ne disait pas chaque année qu'on passe beaucoup de temps dessus.
Cherchez l'erreur.
En fin de mois c'est la course pour remplir les cases dans la belle application dédiée qui a coûté très cher. Et pour ne pas causer un infarctus si quelqu'un lisait les données collectées par mégarde et se rendait compte du temps que tout cela prend, il n'y a bien entendu pas de case "gestion du suivi du temps". Pas plus qu'il n'y a de case "réunion"; ces pugilats verbaux tout juste diplomatisées où tout débat fini systématiquement par un "fais comme j'ai dit" du chef qui n'a rien compris à la problèmatique qu'on lui a expliqué puisqu'il n'écoutait pas.
Mais il est en pourtant impératif que le n+1 puisse justifier son salaire en étant capable de sortir des jolis diagrammes quantifiant du travail de ses subordonés au n+2. Ce même n+2 qui a besoin de ses informations pour établir pour le n+3 une synthèse des différentes sous-sous-divisions dont il a la coordination. Le n+3 pourra alors pour mettre en place des indicateurs dans un tableau de bord. Tout cela sera dûement expliqué en réunion bi-semestrielle aux n+4. Ainsi ces n+4 seront plus à même de conseiller le n+5 sur les stratégies à employer et les décisions à prendre.
A chaque niveau, on arrondi, on synthétise, on généralise, on prend des marges ... Bref, on a de la déperditions d'information.
La révolution numérique n'est pas applicable partout.
Car chaque instant passé à son poste de travail se doit en effet d'être imputé sur un projet pour être ou non facturé. Les projets, eux, se voient attribués une part de temps plus ou moins importante selon leur criticité. La hiérarchie passe beaucoup de temps à réfléchir pour définir ces projets et leur ratio
Dans le genre plan quinquénal
Alors on passe du temps tous les jours à noter ce que l'on fait. Quand on n'y pense pas, on perd encore plus de temps à se souvenir de ce qu'on a fait. Mais peu importe en fait car la granularité macroscopique du procédé interdit de faire référence à de petites tâches. Pour arriver à 100% on impute donc sur d'autres projets plus gros, généralement les vieux sur lesquels on ne travaille plus guère et qu'on aimerait bien terminer si seulement les statistiques ne disait pas chaque année qu'on passe beaucoup de temps dessus.
Cherchez l'erreur.
En fin de mois c'est la course pour remplir les cases dans la belle application dédiée qui a coûté très cher. Et pour ne pas causer un infarctus si quelqu'un lisait les données collectées par mégarde et se rendait compte du temps que tout cela prend, il n'y a bien entendu pas de case "gestion du suivi du temps". Pas plus qu'il n'y a de case "réunion"; ces pugilats verbaux tout juste diplomatisées où tout débat fini systématiquement par un "fais comme j'ai dit" du chef qui n'a rien compris à la problèmatique qu'on lui a expliqué puisqu'il n'écoutait pas.
Mais il est en pourtant impératif que le n+1 puisse justifier son salaire en étant capable de sortir des jolis diagrammes quantifiant du travail de ses subordonés au n+2. Ce même n+2 qui a besoin de ses informations pour établir pour le n+3 une synthèse des différentes sous-sous-divisions dont il a la coordination. Le n+3 pourra alors pour mettre en place des indicateurs dans un tableau de bord. Tout cela sera dûement expliqué en réunion bi-semestrielle aux n+4. Ainsi ces n+4 seront plus à même de conseiller le n+5 sur les stratégies à employer et les décisions à prendre.
A chaque niveau, on arrondi, on synthétise, on généralise, on prend des marges ... Bref, on a de la déperditions d'information.
La révolution numérique n'est pas applicable partout.
Citations
Quelques citations mémorables glânées au long de mon parcours professionnel.
- "Mon serveur W*nd*ws est sécurisé parce que je ne partage pas mes fichiers" (un jeune certifié M*cr*s*ft)
Et moi qui me prend le cigare à suivre les failles de sécurité dans les services ouverts pour les corriger ou au moins faire le gai sur le port. Pauvre cave, bibi !
Le problème c'est que ce genre de quidam dispose d'un diplôme reconnu, présente bien malgré son costard un peu grand et a assez de bagout pour être pris au sérieux par les responsables qui n'y pannent pas forcemment grand'chose en technique ...
- "Une page HTML ne peut pas faire moins d'un kilo octet" (un client furax à qui j'avais envoyé un lien "cliquable" parce qu'il semblait mal comprenant)
Allez, un contre exemple pour se bidonner: '<html><body>l@m3r</body></html>'.
Ok, c'est pas conforme aux recommandations du W3 mais ça passe pentoute.
- "Et où je trouve le driver plug and play pour le ventilateur de mon processeur ?" (un n@x0r que je connaissais sur IRC)
Pas de commentaire. Tirer sur les ambulances c'est pas le genre de la maison (quoi que ...).
Ca n'a pas empêché la glandu de monter petite affaire d'informatique et de vendre des prestations.
Je plains les clients ...
- "Il n'est pas possible d'administrer à distance une machine derrière un pare-feu" (un responsable technique que je n'ai pas remis à sa place lors d'un entretien d'embauche)
T'as raison, John. Les pare-feu laissent jamais passer un port pour tout le monde. C'est pas comme si y'avait bakschich pour le web.
Partant de là, un poste derrière ce pare-feu peut toucher l'extérieur au port 80 et une fois la connexion établie, on y fait bien passer ce qu'on veut dans le sens qu'on veut hein ... L'import export, y'a qu'ça de vrai.
- "Il ne faut pas dire 'type de licence non spécifié'."
(un architecte en sécurité informatique relisant une veille)
- "Et qu'est ce que tuproposes ?"
(en me retenant de lui rentrer dedans)
- "Quelque chose qui précise qu'on a cherché sans trouver; 'licence non trouvée' par exemple."
- "Parce que 'non trouvé' c'est mieux que 'nonspécifié' ?!!" (un peu vénère sur ce coup là ...)
Bon, sorti de son contexte, ça perd un peu de sa superbe.
Le loustic était pourtant bien gratiné. Certainement une grosse l33t dans son domaine mais ne sachant que casser les autres sans jamais proposer de bonnes idées ni remettre son propre taf en question.
Apparemment un "cas" qu'on se repassait de service en service au sein de sa boutique.
Ce ne sont que les "plus grosses" que j'ai retenue ces dernières piges. J'en entends tous les jours. Il m'arrive même d'en dire à l'occasion. :-)
Et aujourd'hui j'avais aussi un collègue en face de moi qui a passé sa journée avec le casque de walkman dans les étagères à mégots (jusque là normal, il me boude) à fredonner les tounes qu'il entendait (narfout' vu que j'avais ma propre fréquence dans les cages à miel) et à gigotter comme un pantin désartuculé en guise de danse (et là j'ai dit stop; j'allais pas dégonder une porte pour préserver mon champvisuel ...).
Encore une fois Pink Floyd aura sauvé une vie d'un massacre sanglant.
- "Mon serveur W*nd*ws est sécurisé parce que je ne partage pas mes fichiers" (un jeune certifié M*cr*s*ft)
Et moi qui me prend le cigare à suivre les failles de sécurité dans les services ouverts pour les corriger ou au moins faire le gai sur le port. Pauvre cave, bibi !
Le problème c'est que ce genre de quidam dispose d'un diplôme reconnu, présente bien malgré son costard un peu grand et a assez de bagout pour être pris au sérieux par les responsables qui n'y pannent pas forcemment grand'chose en technique ...
- "Une page HTML ne peut pas faire moins d'un kilo octet" (un client furax à qui j'avais envoyé un lien "cliquable" parce qu'il semblait mal comprenant)
Allez, un contre exemple pour se bidonner: '<html><body>l@m3r</body></html>'.
Ok, c'est pas conforme aux recommandations du W3 mais ça passe pentoute.
- "Et où je trouve le driver plug and play pour le ventilateur de mon processeur ?" (un n@x0r que je connaissais sur IRC)
Pas de commentaire. Tirer sur les ambulances c'est pas le genre de la maison (quoi que ...).
Ca n'a pas empêché la glandu de monter petite affaire d'informatique et de vendre des prestations.
Je plains les clients ...
- "Il n'est pas possible d'administrer à distance une machine derrière un pare-feu" (un responsable technique que je n'ai pas remis à sa place lors d'un entretien d'embauche)
T'as raison, John. Les pare-feu laissent jamais passer un port pour tout le monde. C'est pas comme si y'avait bakschich pour le web.
Partant de là, un poste derrière ce pare-feu peut toucher l'extérieur au port 80 et une fois la connexion établie, on y fait bien passer ce qu'on veut dans le sens qu'on veut hein ... L'import export, y'a qu'ça de vrai.
- "Il ne faut pas dire 'type de licence non spécifié'."
(un architecte en sécurité informatique relisant une veille)
- "Et qu'est ce que tu
(en me retenant de lui rentrer dedans)
- "Quelque chose qui précise qu'on a cherché sans trouver; 'licence non trouvée' par exemple."
- "Parce que 'non trouvé' c'est mieux que 'non
Bon, sorti de son contexte, ça perd un peu de sa superbe.
Le loustic était pourtant bien gratiné. Certainement une grosse l33t dans son domaine mais ne sachant que casser les autres sans jamais proposer de bonnes idées ni remettre son propre taf en question.
Apparemment un "cas" qu'on se repassait de service en service au sein de sa boutique.
Ce ne sont que les "plus grosses" que j'ai retenue ces dernières piges. J'en entends tous les jours. Il m'arrive même d'en dire à l'occasion. :-)
Et aujourd'hui j'avais aussi un collègue en face de moi qui a passé sa journée avec le casque de walkman dans les étagères à mégots (jusque là normal, il me boude) à fredonner les tounes qu'il entendait (narfout' vu que j'avais ma propre fréquence dans les cages à miel) et à gigotter comme un pantin désartuculé en guise de danse (et là j'ai dit stop; j'allais pas dégonder une porte pour préserver mon champ
Encore une fois Pink Floyd aura sauvé une vie d'un massacre sanglant.
Décadences
Comme dans toute société qui se respecte le parc de logiciels informatiques se doit de rester à la pointe de la technologie. Il a donc été prévu ce qu'on va appeler pudiquement un remplacement.
Une volonté forte de réduire de façon significative les coûts de maintenance applicative et voila donc prise la décision purement politique de ne plus faire évoluer ou même simplement corriger l'outil maison. Sous ce prétexte, on va dépenser beaucoup de temps et d'argent à chercher un équivalent pioché sans parmi les logiciels libres. Cela aura l'avantage d'être "à la mode" ...
Les fonds pour les "technologies nouvelles" n'ont pas subi les affres de l'amputation malgré la chute de l'empire de la nouvelle économie. La même application avait déjà été refondue il y a quelques années sous une architecture en . On promettait que c'était l'avenir. L'application écrite en sous ayant été déclarée à l'époque définitivement has been bien que remplissant les même fonctionnalités. On nous ressert aujourd'hui le même discours réchauffé. Un métier d'avenir: tendanceur informatique. Bientôt les défilés printemps-été ...
Un bel outil du marché est donc choisi, calibré, et bien entendu puisque ne répondant pas entièrement aux besoins internes. Peu importe s'il tombera en ruines au moment de sa mise en œuvre parce que l'étude de marché aura pris plusieurs mois. Faisons également du fait que le temps pour mettre cette solution alternative soit disant peu aura finalement coûté plus cher que la maintenance de l'existant.
Et pour aller avec ça, vous prendrez bien une petite interface graphique ?
Car que serait un programme moderne sans une IHM digne de ce nom ? Pourquoi apprendre les trois commandes les plus couramment utilisées ? On risquerait de savoir ce qu'on fait et de mettre en place ses propres ! Il est tellement plus facile de 20 fois sur le même pour automatiser un traitement ou de chercher la fonctionnalité désirée en au petit bonheur la chance dans les et en en découvrant mille et une merveilles. Evidemment, comme l'industrie informatique passe son temps à refaire les outils numériques de façon cyclique, il faut bien prémacher la démache intellectuelle aux utilisateurs volontairement maintienus en-niaisés.
Mais ceci est un autre débat théologique ... je m'égare.
Contre toute logique, le choix se porte donc sur un truc écrit dans un des nombreux ayant éclos ces dernières années après que ait ouvert la voie. Comme cela serait trop simple, le de ce bidule contient et, évidemment, des spécificités qui font que ce n'est utilisable que sous le système d'exploitation -cité. des pauvres utilisateurs qui résistent encore et toujours à l'envahisseur sur leur ? Et bien au bûcher les j'imagine.
Vous en voulezencore ? Enfonçons nous donc un peu plus avant dans l'ubuesque. Les personnes qui ont mis en place cette , soit-disant experts en de travail, n'ont même pas vu qu'une partie seulement des fonctionnalités nécessaires étaient remplacées. On ne peut pas s'occuper même temps de l'interface et des fonctionnalités. Alors pour pouvoir faire les 33% de travail qui restent, les utilisateurs se sont donc retrouvés à devoir réinventer la roue dans leur coin, leur condition d'esclaves du savoir. Il devait quelques survivants de la récemment menée lors des changements de ...
En attendant le système marche sur la tête. L'application maison comporte encore de nombreux qui ne seront jamais corrigés. La solution de remplacement ne donne pas entière satisfaction. Les caisses sont vides. Aucune décision n'emmerge des vaines et pour autant interminables réunions d'équipe.
Ceux qui utilisaient l'ancien système on appris à "faire avec" et ne sont pas le moins du monde pressés de . Les autres sont d'autant plus faciles à convertir au côté obscur qu'ils n'ont pas connu l'ancien outil ou qu'ils l'utilisent mal puisqu'ils ont appris seuls sur le tas. Use the fork(2) Luke.
Mais ce n'est pas grave. La hierarchie est contente puisque le chef leur bourre le mou avec du pseudo jargon technique qui les rassure même s'ils n'y entendent goutte.
Et on nous promet déjà la mise en place d'un nouveau nouvel outil pour palier aux déficiences de la solution actuelle. Prenezgarde ! Voici venir les légions de réunions stériles et autres rectifications sans fin de paperasserie.
Pour ma part j'essaye tant que faire se peut de ne pas me présenter nommément aux utilisateurs. J'aurais peur de me faire dans un couloir un soir en sortant.
Une volonté forte de réduire de façon significative les coûts de maintenance applicative et voila donc prise la décision purement politique de ne plus faire évoluer ou même simplement corriger l'outil maison. Sous ce prétexte, on va dépenser beaucoup de temps et d'argent à chercher un équivalent pioché sans parmi les logiciels libres. Cela aura l'avantage d'être "à la mode" ...
Les fonds pour les "technologies nouvelles" n'ont pas subi les affres de l'amputation malgré la chute de l'empire de la nouvelle économie. La même application avait déjà été refondue il y a quelques années sous une architecture en . On promettait que c'était l'avenir. L'application écrite en sous ayant été déclarée à l'époque définitivement has been bien que remplissant les même fonctionnalités. On nous ressert aujourd'hui le même discours réchauffé. Un métier d'avenir: tendanceur informatique. Bientôt les défilés printemps-été ...
Un bel outil du marché est donc choisi, calibré, et bien entendu puisque ne répondant pas entièrement aux besoins internes. Peu importe s'il tombera en ruines au moment de sa mise en œuvre parce que l'étude de marché aura pris plusieurs mois. Faisons également du fait que le temps pour mettre cette solution alternative soit disant peu aura finalement coûté plus cher que la maintenance de l'existant.
Et pour aller avec ça, vous prendrez bien une petite interface graphique ?
Car que serait un programme moderne sans une IHM digne de ce nom ? Pourquoi apprendre les trois commandes les plus couramment utilisées ? On risquerait de savoir ce qu'on fait et de mettre en place ses propres ! Il est tellement plus facile de 20 fois sur le même pour automatiser un traitement ou de chercher la fonctionnalité désirée en au petit bonheur la chance dans les et en en découvrant mille et une merveilles. Evidemment, comme l'industrie informatique passe son temps à refaire les outils numériques de façon cyclique, il faut bien prémacher la démache intellectuelle aux utilisateurs volontairement maintienus en-niaisés.
Mais ceci est un autre débat théologique ... je m'égare.
Contre toute logique, le choix se porte donc sur un truc écrit dans un des nombreux ayant éclos ces dernières années après que ait ouvert la voie. Comme cela serait trop simple, le de ce bidule contient et, évidemment, des spécificités qui font que ce n'est utilisable que sous le système d'exploitation -cité. des pauvres utilisateurs qui résistent encore et toujours à l'envahisseur sur leur ? Et bien au bûcher les j'imagine.
Vous en voulez
En attendant le système marche sur la tête. L'application maison comporte encore de nombreux qui ne seront jamais corrigés. La solution de remplacement ne donne pas entière satisfaction. Les caisses sont vides. Aucune décision n'emmerge des vaines et pour autant interminables réunions d'équipe.
Ceux qui utilisaient l'ancien système on appris à "faire avec" et ne sont pas le moins du monde pressés de . Les autres sont d'autant plus faciles à convertir au côté obscur qu'ils n'ont pas connu l'ancien outil ou qu'ils l'utilisent mal puisqu'ils ont appris seuls sur le tas. Use the fork(2) Luke.
Mais ce n'est pas grave. La hierarchie est contente puisque le chef leur bourre le mou avec du pseudo jargon technique qui les rassure même s'ils n'y entendent goutte.
Et on nous promet déjà la mise en place d'un nouveau nouvel outil pour palier aux déficiences de la solution actuelle. Prenez
Pour ma part j'essaye tant que faire se peut de ne pas me présenter nommément aux utilisateurs. J'aurais peur de me faire dans un couloir un soir en sortant.
Quelques définitions
S'investir : il s'agit d'un terme très utilisé par les managers pour tenter de motiver leurs troupes (entendez leurs consultants). Dans les faits, ce terme permet au manager de demander à son consultant d'en faire toujours plus. Le manager explique au consultant qu'il pourrait en faire plus s'il souhaite éventuellement évoluer, parce que cela montrera sa motivation et son engagement (très à la mode aussi) dans son travail. Combien d'entre vous on déjà entendu ça ? Ou plutôt, combien d'entre vous n'ont pas entendu ce discours ?
Etre responsable : terme régulièrement employé par une personne qui souhaite que vous fassiez son boulot à sa place.
Etre responsable : terme régulièrement employé par une personne qui souhaite que vous fassiez son boulot à sa place.
Responsabilité !
Grand mot que celui-ci : R-E-S-P-O-N-S-A-B-I-L-I-T-E.
Très important, ce terme est utilisé pour indiquer au consultant qu'il doit plus s'investir, prendre plus d'initiatives, de responsabilités. Voici comment le mot est lancé.
Un exemple : Une personne est sensée faire une tâche régulièrement mais vous vous apercevez qu'elle ne le fait pas. Vous décidez de le lui signaler gentiment (après tout, tout le monde peut oublier). Vous décidez de faire un mail. Au moins c'est écrit, ça reste et vous ne dérangez pas la personne. Toujours rien. Vous avez du boulot et autre chose à faire que coachez votre chef de projet alors vous laissez tomber. Jusqu'au moment où la personne vous dit :
- Mais pourquoi ça n'a pas été fait, il aurait fallu me le dire.
- Ecoute j'ai bien essayé, je t'en ai parlé et je t'ai envoyé un mail.
- Oui mais j'ai oublié entre temps et je reçois tellement de mails que j'en lis un sur 10. (Et ceux de mon équipe sont pas prioritaires : ce n'est pas dit comme ça mais au bout du 5ème mail de votre part en quelques semaines que votre responsable ne lit pas, vous commencez à vous faire ce genre de réflexion. D'autant que ce brave homme a lu la blague que vous avez envoyé il y a 3 semaines. Les blagues doivent être plus importantes. Enfin, c'était une des règles de management édictées dans un précédent article.)
- Alors comment dois-je m'y prendre si tu ne retiens pas (vous pensez très fort "n'écoute pas") ce que je te dis et que tu ne lis pas mes mails ? (vous êtes junior, pas encore un an de boite et lui est responsable d'équipe chez le même client depuis plusieurs années).
- Tu me prends par la peau du cou, tu m'installe devant mon pc et tu vérifies que je fais bien la tâche en attente. Il faut que tu prennes des initiatives, j'ai beaucoup de choses à faire, j'oublie parfois des trucs, tu dois être plus RESPONSABLE.
Le mot est lancé. Que dois-je comprendre vous dites-vous intérieurement ? Dois-je jouer les maîtresses d'école. Partir du principe que mon responsable, de 10 ans mon aîné, a besoin que je le prenne par la main pour qu'il fasse son boulot ? Qu'en fait, il faut que vous le gériez ? Ce serait pas le monde à l'envers ? Que répondre à ça ? Ca aurait plutôt tendance à me laisser sans voix.
Ce qu'il faut comprendre, le voici : même si votre responsable ne fait pas les tâches qui lui incombent et que ça vous pose des problèmes, sachez que ce sera toujours votre faute au final.
Très important, ce terme est utilisé pour indiquer au consultant qu'il doit plus s'investir, prendre plus d'initiatives, de responsabilités. Voici comment le mot est lancé.
Un exemple : Une personne est sensée faire une tâche régulièrement mais vous vous apercevez qu'elle ne le fait pas. Vous décidez de le lui signaler gentiment (après tout, tout le monde peut oublier). Vous décidez de faire un mail. Au moins c'est écrit, ça reste et vous ne dérangez pas la personne. Toujours rien. Vous avez du boulot et autre chose à faire que coachez votre chef de projet alors vous laissez tomber. Jusqu'au moment où la personne vous dit :
- Mais pourquoi ça n'a pas été fait, il aurait fallu me le dire.
- Ecoute j'ai bien essayé, je t'en ai parlé et je t'ai envoyé un mail.
- Oui mais j'ai oublié entre temps et je reçois tellement de mails que j'en lis un sur 10. (Et ceux de mon équipe sont pas prioritaires : ce n'est pas dit comme ça mais au bout du 5ème mail de votre part en quelques semaines que votre responsable ne lit pas, vous commencez à vous faire ce genre de réflexion. D'autant que ce brave homme a lu la blague que vous avez envoyé il y a 3 semaines. Les blagues doivent être plus importantes. Enfin, c'était une des règles de management édictées dans un précédent article.)
- Alors comment dois-je m'y prendre si tu ne retiens pas (vous pensez très fort "n'écoute pas") ce que je te dis et que tu ne lis pas mes mails ? (vous êtes junior, pas encore un an de boite et lui est responsable d'équipe chez le même client depuis plusieurs années).
- Tu me prends par la peau du cou, tu m'installe devant mon pc et tu vérifies que je fais bien la tâche en attente. Il faut que tu prennes des initiatives, j'ai beaucoup de choses à faire, j'oublie parfois des trucs, tu dois être plus RESPONSABLE.
Le mot est lancé. Que dois-je comprendre vous dites-vous intérieurement ? Dois-je jouer les maîtresses d'école. Partir du principe que mon responsable, de 10 ans mon aîné, a besoin que je le prenne par la main pour qu'il fasse son boulot ? Qu'en fait, il faut que vous le gériez ? Ce serait pas le monde à l'envers ? Que répondre à ça ? Ca aurait plutôt tendance à me laisser sans voix.
Ce qu'il faut comprendre, le voici : même si votre responsable ne fait pas les tâches qui lui incombent et que ça vous pose des problèmes, sachez que ce sera toujours votre faute au final.
15 mars 2006
Administration
Que vient faire l'administration dans la vie d'un consultant ? Eh bien, cetaines missions peuvent mener le consultant au sein de ce monde à part, un monde où la vie s'écoule à un rythme très différent d'une autre société, ou les niveaux hiérarchiques s'empilent à l'infini chacun attendant une décision du niveau supérieur. Les décisions mettent des mois à se prendre, entre temps une vingtaine d'études avait été effectuée mais celles-ci ne correspondent plus aux besoins initiaux ou alors la technologie a tellement évoluée qu'il faut tout refaire, tout revoir et repartir dans un cycle sans fin. Le consultant s'épuise, le fonctionnaire s'en moque (de toute façon sa paie tombe à la fin du mois qu'il bosse ou pas, qu'il vienne ou pas !) Vous allez me dire que j'exagère, que c'est toujours facile de taper sur les fonctionnaires, que c'en est même devenu un sport national ! Je pensais la même chose jusqu'à ce que je me trouve confronté au problème.
Le projet n'avance pas car la personne ne vient que 2 jours sur 5 et en plus on vous le reproche ! Ben oui ! Vous êtes consultant, vous. Vous avez des horaires à respecter un minimum, un planning à suivre, vous !!!
Quelquefois c'est difficile à gérer ! On vous reproche une pause café un peu longue le mercredi matin, alors que le fonctionnaire attaché à la même équipe que vous n'est pas venu travailler depuis 2 jours ! Avouez que ça peut être un peu démoralisant, vous trouvez pas ?
Le projet n'avance pas car la personne ne vient que 2 jours sur 5 et en plus on vous le reproche ! Ben oui ! Vous êtes consultant, vous. Vous avez des horaires à respecter un minimum, un planning à suivre, vous !!!
Quelquefois c'est difficile à gérer ! On vous reproche une pause café un peu longue le mercredi matin, alors que le fonctionnaire attaché à la même équipe que vous n'est pas venu travailler depuis 2 jours ! Avouez que ça peut être un peu démoralisant, vous trouvez pas ?
Règle du management d'équipe (Episode 1)
Voici quelques règles utilisées par mon chef de projet ! La plupart sont discutables à mon avis mais il s'agit d'un avis tout à fait personnel :
1 / Ne jamais lire les mails de ses équipiers.
2 / Toujours dire non lorsqu'un équipier fait une proposition (par principe).
3 / Lorsque l'idée peut intéresser le client, la lui proposer comme venant de soi.
4 / Toujours critiquer ses équipiers devant le client pour se donner de la valeur (à mon avis, cela démontre un sentiment d'infériorité très fort que la personne n'arrive à compenser qu'en abaissant les autres, mais il ne s'agit que de mon avis).
5 / Mettre en place des outils pour faciliter le travail collaboratif mais ne jamais s'en servir.
6 / Reprocher à ses équipiers de ne pas utiliser ces mêmes outils.
7 / Utiliser la méthode du téléphone arabe pour faire arriver la demande du client jusqu'à son équipier.
8 / Demander à ses équipiers de faire preuve d'initiative, d'être moteur et d'être force de proposition sans jamais les tenir informés des besoins du client exprimés en réunion.
9 / Ne jamais demander à ses équipiers leur avis sur les projets dont ils sont "responsables".
Définition :
Responsable projet : Personne responsable de tous les problèmes mais n'ayant aucun droit de proposer des solutions pour faire évoluer le projet et n'ayant jamais rien à voir avec les évolutions positives du projet. (pour faire court, c'est celui qui n'est responsable que des problèmes).
10 / Demander à son équipe de communiquer mais ne jamais les tenir au courant. (Principe appliqué : "Celui qui détient les informations, détient le pouvoir").
Je propose de s'arrêter là pour ce soir ! La suite au prochain épisode.
1 / Ne jamais lire les mails de ses équipiers.
2 / Toujours dire non lorsqu'un équipier fait une proposition (par principe).
3 / Lorsque l'idée peut intéresser le client, la lui proposer comme venant de soi.
4 / Toujours critiquer ses équipiers devant le client pour se donner de la valeur (à mon avis, cela démontre un sentiment d'infériorité très fort que la personne n'arrive à compenser qu'en abaissant les autres, mais il ne s'agit que de mon avis).
5 / Mettre en place des outils pour faciliter le travail collaboratif mais ne jamais s'en servir.
6 / Reprocher à ses équipiers de ne pas utiliser ces mêmes outils.
7 / Utiliser la méthode du téléphone arabe pour faire arriver la demande du client jusqu'à son équipier.
8 / Demander à ses équipiers de faire preuve d'initiative, d'être moteur et d'être force de proposition sans jamais les tenir informés des besoins du client exprimés en réunion.
9 / Ne jamais demander à ses équipiers leur avis sur les projets dont ils sont "responsables".
Définition :
Responsable projet : Personne responsable de tous les problèmes mais n'ayant aucun droit de proposer des solutions pour faire évoluer le projet et n'ayant jamais rien à voir avec les évolutions positives du projet. (pour faire court, c'est celui qui n'est responsable que des problèmes).
10 / Demander à son équipe de communiquer mais ne jamais les tenir au courant. (Principe appliqué : "Celui qui détient les informations, détient le pouvoir").
Je propose de s'arrêter là pour ce soir ! La suite au prochain épisode.
Pourquoi ce blog ?
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir trouver dans ce blog ? Pour être honnête, rien de bien passionnant ! Ce blog est simplement destiné à me servir de défouloir, pour évacuer la tension de la journée et va me permettre de partager avec vous mes coups de gueule ! Aucun intérêt pour vous me direz-vous ! Peut être... Mais est-ce que tout ce que nous faisons doit avoir un intérêt ? Et puis, qui vous dit que ce que vous lirez ici sera sans intérêt ? Vous vous apercevrez peut être que vous n'êtes pas le seul ou la seule à vivre ces problèmes au quotidien, à vous battre contre des moulins à vent, ça peut faire du bien de sentir qu'on est pas seul(e) à subir ce genre de comportement idiot ...
Inscription à :
Articles (Atom)