Comment ? T'es pas devin ? Tu veux dire que tu devines pas que ton client veut une fonctionnalité ? Mais voyons, c'est une honte. Tu aurais dû savoir. Après tout t'as été embauché pour faire tout ce que ton client veut même s'il ne sait pas ce qu'il veut, je dirais même plus : surtout s'il ne sait pas ce qu'il veut.
C'est ton travail de faire des propositions si tu penses que la fonctionnalité pourrait être intéressante. L'était-elle d'ailleurs ? Connaissant le client, on peut émettre un doute raisonnable.
Reconnaissons-le, nous avons ici affaire à un client assez particulier. Que la métier de consultant ne soit pas toujours évident du fait que la relation avec le client n'est pas toujours facile : problème de compréhension entre problème technique et problème fonctionnel, problème de formalisation des besoins ... mais là, je pense qu'on a atteint le summun. Reprocher à quelqu'un (parce que c'est formuler comme un reproche) de ne pas avoir fait ce qui n'a pas été demandé, c'est un peu gros. Surtout quand on sait que lorsqu'on tente de faire une proposition on se fait rembarré comme un chien (le chien serait peut être mieux traité en fait, on attend).
Comment peut-on demander à quelqu'un d'être force de proposition et le rabrouer dès qu'il tente de proposer quelque chose ?
Comment peut-on demander à quelqu'un d'anticiper une demande sachant qu'on ne savait pas soit même que cela pourrait nous être utile ?
Que de questions sans réponse ... En fait si, il y a une réponse mais elle serait trop crue pour être écrite ici. Chacun trouvera la sienne, j'en suis certaine.
6 commentaires:
Pour paraphraser maître Yoda parlant du jeune Luke Skywalker, je dirais: "il y a beaucoup de colère en lui".
Bon d'un autre côté ... à quoi d'autre s'attendre dans un tel environnement ?
(tiens, encore une question sans réponse ;-p).
Du moment que tu ne me fais pas comme Dark Vador "Tu es mon fils Luc", ça va, je m'en tire à bon compte :P
La citation exacte est "Luke, je suis ton père". ;-ppp
Sinon il existe aussi quelques variantes.
J'invente la citation par paraphrase, et alors, c'est mon droit :P
Excellent les variantes, je connaissais déjà, mais ça a bien vieillit
Ce qu'il y a de rigolo avec ce billet c'est que dans l'absolu, le premier paragraphe décrit effectivement le comportement que l'on pourrait attendre d'un consultant.
Maintenant le billet précédent se passe au niveau de la recette d'une application effectuée au forfait, cela aurait été tout autre chose si il s'était produit dans une phase de spécification (quasi inexistante et effectuée par une autre personne). Mais de toute les façons le client n'est disponible que pour se plaindre et jamais pour participer aux projets.
C'est là tout le but de l'externalisation.
On dégage du temps en interne pour glandouiller aux pauses et/ou, selon la personne, pratiquer avec plus d'assiduité l'anulingus promouvant. Dixit un employé interne, interrogé par un ancien collègue sur la santé de la boîte: "tout va bien: les externes travaillent."
S'il reste un peu de temps on peut même taper sur ces externes pour mieux gérer son stress. Car c'est forcemment leur faute, eux qui sont corvéables et surtout lourdables à l'envi (surtout chez des fonctionnaires qui eux, ont un emploi garanti ad vitam). En plus le chef est content puisque ça permet d'obtenir des jours de gratuité.
La société externe acculée accepte bon gré mal gré (surtout mal gré) et l'interne qui n'a pas explosé son budget annuel peut ainsi offrir des clefs USB à ses responsables (et de vulgaires stylos a ses employés).
Et l'élégance du code produit dans tout cela direz vous ? Fi ! Aujourd'hui être performant équivaut à n'être pas cher; même si l'on fait de la merde en branche. Pour beaucoup trop de décideurs, il vaut mieux pondre un bricolage kludge et cheap plutôt que de ne pas pouvoir ériger du clean trop coûteux.
Si on faisait un parallèle avec le secteur de la distribution alimentaire, on serait L*DL, ou *D. :-( Si on nous comparait à la création audio-visuelle, on serait une télénovela (un soap en anglais).
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