Encore une grande pause dans mes posts.
Mes excuses au membre de mon fan club.
On peut gaspiller une vie à fustiger les cons.
Mais ce soir, voici venue l'heure d'épancher mes tendances sado-maso-onanistes.
Car force est de constater qu'ils m'ont eu.
Je suis devenu l'un des leurs; intégré par le système.
J'ai pris conscience des symptômes aujourd'hui.
Autopsie d'un pétage de plomb.
Après avoir passer beaucoup de temps (et donc de prises de tête) à développer, on a commencé à s'intéresser aux besoins du client. Bien entendu, celui-ci trouve que ce qu'on a fait ne lui convient pas et cherche à faire valoir son point de vue.
L'outil libre retenu pour le projet a ses normes hors de l'enceinte étouffante des locaux insalubres qui héberge mon morne quotidien de labeur mais j'ai choisi un autre format, plus proche de l'existant pensant faciliter les migrations.
Ça lui plait pas.
Alors que ma voix s'élèvait plus que de raison lors d'un houleux débat technique, mon collègue, pour demander un peu de calme demande:
"Pourquoi tu cries pour te faire comprendre ?"
Et moi de répondre cinglemment:
"Pour te casser les oreilles !"
Une volée d'ondes psychiques négatives absoluement imméritée sur l'instant mais fruit de la maturation d'un dégout pleinement justifié envers un fainéant profiteur.
La discussion périclite, stérile guerre de religions dont je vous épargnerai les subtilités jargonnesques.
Fortement agacé par le fait que mon interlocuteur ne me laisse pas finir mes phrases et préfère me témoigner un cruel manque de respect en entamant son propre argumentaire, je commence à perdre patience et je clos sur un fort peu fringuant:
"fais comme tu veux, je m'en fous quand tu mettras en prod' je serai plus là".
ABEND constructif et diplomate.
S'ensuit un départ précipité dans une salvatrice pause à rallonge (à la machine à café; je vous l'ai dit: ils m'ont eu). Fort heureusement, j'ai réussi à ne pas passer mes nerfs en fracassant du matériel, mon ulcère naissant se chargeant de somatiser mes frustrations.
Il parait qu'au bout du tunnel il y a une lumière ...
3 commentaires:
À partir de demain: régime carottes.
Ça rend aimable parrait-il.
Et ça donne les fesses roses.
C'est ma femme qui va être contente.
Non, il n'y a pas d'erreur dans le premier paragaphe. Il n'y a qu'un seul membre à mon fan club et c'est ... moi ! :-ppp
Bien sûr que non, il n'y a pas qu'un seul membre de ton fan club. Je peux en citer au moins 3 autres. Pour le reste, tiens bon, ca va s'arranger. On ne peut rien faire contre les imbéciles surtout quand ce sont eux qui ont le pouvoir. Par contre, on peut échapper à leur emprise. C'est pas facile, ça peut demander de la patience, ça oblige à prendre des décisions (et donc à remettre en question notre quotidien) mais ça peut valoir le coup. Bonne chance à tous...
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