Dans un monde normal, pour télécharger un lien, il suffit de cliquer dessus. Enfin ... sauf quand on est un intégriste du mode texte comme moi et qu'on surf avec Lynx dans une émulation terminal VT100.
Pour des raisons de sécurité, les décideurs ont ratifié à l'unanimité d'eux même la décision d'interdire le téléchargement d'exécutables (après avoir interdit tous les web mails sauf celui du grand chef). Quand on connaît les gugusses, il y a de quoi s'inquiéter sur les réelles motivation de ce choix (c.f. artcle "Une solution professionnelle", paragraphe "Celui qui dit des conneries plus grosses que lui".)
Louable intention sur le fond; fort criticable dans la forme puisque cela empêche le plus souvent les employés de travailler.
Pour obtenir le précieux sésame du proxy permettant l'accès à l'exécutable ardemment désiré, la procédure opérationnelle stipule de contacter le service d'assistance réseau. Ce dernier se fera dans les faits une joie de télécharger le fichier à votre place; sans pour autant vous avoir demandé pourquoi vous en avez tant besoin. C'est dommage car on aurait pu en profiter pour imposer le remplissage d'un formulaire de demande de téléchargement contre-signé par le supérieur hiérarchique (tellement pratique quand il est à temps partiel, un peu comme un clignottant).
Ce que ne précise pas la documentation sus-citée, c'est de contacter le support par téléphone, parce que par mail, on peut en avoir facilement pour la demi-journée. Quand le pratique se la dispute à la productivité, moi je m'incline.
Et tout ça pour quoi ? La sécurité du système d'information ? Certes non. Faire chier le monde ? Il y a des chances ...
On peut en effet légitimement s'interroger sur cette prohibition quand on sait qu'il y a un antivirus sur chaque poste (c.f. article "Environnement de travail") et que le premier pignouf venu peut ramener les pires véroles numérique par la subreptice entremise d'une vulgaire clef USB, si ce n'est par le téléchargement d'une archive gangrainée.
Quand les responsabilités sont éparpillées et les décisions sont prises sans concertation, il y a forcément un manque cruel de cohérence globale.
1 commentaire:
S'il ne manquait que la cohérence globale ...
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