Tous les matins, le réveil sonne. Se lever après 3 rappels. Il fait froid et sombre. Encore à moitié dans le potage. Préparer un frugal petit déjeuner. Passer par la case douche. Se dépécher car on est la bourre. Se rendre au boulot.
Prendre le métro bondé. Subir la promiscuité. Parfois les cris agressants de certains. Trop souvent les effluves nauséabondes de ceux qui ne se sont pas lavés.
Arriver au boulot. Lire ses mails. Refuser 3 fois d'aller prendre un café. Reprendre le travail là où on l'avait laissé la veille.
Pause midi, manger sur place, pas de temps à perdre. Reprendre rapidement le boulot jusqu'à 18h.
Sortir. Il fait toujours froid et sombre. Dans le métro, ceux qui ne se sont pas lavés ont transpiré toute la journée.
Rentrer enfin à la maison. Faire quelque petites choses pour soi, manger puis aller se coucher.
Tout ça pour recommencer le lendemain.
Et le sur lendemain.
Et le sur sur lendemain.
Ainsi de suite jusqu'au weekend salvateur.
Finalement, pourquoi ne pas se faire dévorer le foie par un aigle, enchaîné à une montagne, ou essayer vainement de faire remonter un rocher au sommet d'une montagne ?
1 commentaire:
En cherchant une citation spirituelle sur Sisyphe je suis tombé la dessus sur Wikipedia :
"Dans son premier essai philosophique, le Mythe de Sisyphe, Camus qualifie Sisyphe d'ultime héros absurde. Il y établit pourquoi la vie, malgré l'absurdité du destin, vaut la peine d'être vécue."
Vais peut être bien le lire histoire de voir si la vie "vaut la peine d'être vécue" :D
D'autant que j'avais beaucoup aimé l'étranger et la peste.
Enregistrer un commentaire