Quelques perles venant du boulot :
Mon client qui me croise dans le couloir, "t'es tout le temps tout sourire toi" - apparemment ça l'agace - en même temps il me croise à chaque fois quand je suis en train de sortir, ceci explique cela ...
Mon manager de projet à propos de mon chef de projet, "Non parceque tu comprends il va falloir que tu fasses des tests plus poussés, lui il a pas beaucoup de temps" - forcément il y a beaucoup moins de place dans une journée de 5h30 que dans une journée de 10h...
Mon chef de projet s'adressant à moi , "Tu vois là y'a un petit bug, ça marche pas bien, y faudrait que tu regardes quand t'as le temps" - c'est rigolo je deviens un peu comme une bête sauvage, je peux sentir la peur, et à chaque fois qu'il me parle, j'ai envie d'ouvrir la fenêtre (à défaut de l'ouvrir lui, comme quoi je ne suis pas encore complètement sauvage) pour aérer.
Maintenant la même histoire, une fois qu'elle est passée par le prisme de mon manager de projet, "Machin m'a dit qu'il avait trouvé un gros bug complètement bloquant dans ce que tu avais fait" ... édifiant, le gros bug dont il est question intervient dans un enchaînement complétement grotesque d'actions qui ne constituent en aucun cas une utilisation normale (par normale j'entends effectuées par un être pluri-cellulaires doté d'une ou deux cellules spécialisées en neurone) . En gros il faut changer trois fois d'onglet, commencer une saisie mais ne pas la finir et re-changer deux fois d'onglet ...
Une signalisation de bug, dont l'auteur est celui qui croivait que les leçons de conjugaisons étaient optionnelles en primaire, "blablabla ... quand tu passes la sourie" ... là il a réussit j'ai souris :o)
Histoire d'avancer sur les impressions on m'a collé la MOA sur le dos - voire les billets précédents - Au début une personne une demi-journée (qui n'est pas venue), après une autre pendant une demi-journée, qui s'est finalement transformée en une heure top chrono. Les employés du client semblent être des vortex temporels, ils ne foutent rien du tout mais sont toujours ultra-occupés.
Revenons à nos impressions (bien que je préfère les moutons), elles se font sous reporting services, et le client de s'insurger "Comment c'est même pas du Wysiwyg" ... Cette personne était chargée de la modèlisation UML avant, elle devrait pourtant être intelligente, avoir un esprit ouvert ... en même temps l'UML c'est très Wysiwyg, en général on le voit pas, et quand tu t'en étonne on te réponds que c'est un truc inutile inventé par de méchants universitaires pour occuper les candides dans mon genre.
Enfin, bientôt les vacances, elles seront salvatrices - bien que forcées - pour beaucoup d'entre nous
2 commentaires:
"On peut se bâtir une réputation en communiquant bien sur ce qu'on pourrait faire".
Là en l'occurence; travailler.
C'est vrai qu'en étant à temps partiel (le mercredi pour ses enfants) et en partant à 16h pour aller chercher ... ses enfants. Il reste plus beaucoup de temps pour travailler alors il suffit d'expliquer "j'ai pas le temps là, je suis débordé".
Le cerveau humain (et surtout celui des ingénieurs et consultants en informatique) est conditionné pour croire ce que te dis l'autre à partir du moment où, travaillant avec lui, tu penses qu'il cherche à faire avancer le Schmilblick comme toi.
Grave erreur.
Pourquoi travailler quand on peut brasser de l'air, prendre des cafés avec les chefs pour leur lêcher les bottes (voire plus si affinités), et passer pour une référence technique en les submergeant de jargon technique incomprésensible pour eux, voire dénué de sens, même pour un expert: "Alors là, on va faire des implémentations bi-récursives de drivers en Java++ dans le pre-processeur du kernel".
"Et tu développes quoi exactement ?"
"Je sais pas ... une IHM on m'a dit ... enfin je crois".
Je me permet d'apporter une petite correction : "On peut se bâtir une réputation en communiquant bien sur ce qu'on devrait faire."
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