27 mai 2008

Comment charger le train alors qu'il est toujours à quai

Un collègue me préviens que je vais avoir à faire une présentation à faire lors de la prochaine conférence. Je me dit, cool ça me changeras, et là j'ai le sujet ... erf. Déjà le chef m'a averti que 4 jours plus tard :/

Alors voilà je vais devoir présenter un projet que l'on à pas réalisé, qui explique comment utiliser un outil que l'on à toujours pas sorti (chercher l'erreur XD). Alors ce soir mon chef regarde ma présentation et me fait plein de critique : on peut pas dire ça, vous êtes sûr qu'on à dit ça, c'est totalement irréaliste ce truc, etc. Le problème c'est que je ne fait que décrire l'outil (qu'on à pas sorti ndlr ^^) et pour le reste j'ai du mal à savoir si le fonctionement que je décrit est correct puisque je fait une présentaiton sur du vent qui parle d'un fantome (XD).

Pour reprendre la métaphore de mon titre : avant de charger le train, il serais bon de voir si déjà à vide il est capable de démarrer ^^.

13 mai 2008

Putain, deux ans ...

Voilà donc plus de deux ans que je traîne mes guêtres rédactionnelles sur ce blog. Cela m'aura permis de me défouler et de coucher mes démons sur .. la toile; et au passage de faire un sale level-up en français et en trucages de photos. Je me retrouve un peu comme le co-présentateur des chiffres et des lettres spécialisé dans les chiffres. Je me demande si je ne me suis pas fourvoyé dans une carrière scientifique et technologique. Je devrais peut-être me mettre à écrire aïkus et autres sonnets, en me faisant surnommer « le sanglant ». ;-)

Nouveau boulot, bien payé; dans des locaux techniques années 50~60, qui fleurent bon la rénovation fin 70 début 80 (dans des tons d'orange et de marron).
Nouveau commercial, pas mauvais; ça rassure. Il m'a placé en tant qu'expert alors que le client voulait un profil un ton en dessous. Il a même réussi à passer en direct alors qu'il n'est pas référencé.
Tout cela fait qu'aujourd'hui, je ne ressens plus le besoin viscéral de venir cracher mon venin ici même.

Un ancien camarade de jeux connu lorsque mes études me poursuivaient me faisait récemment remarquer que le soulagement procuré ne dure qu'un temps alors que des effets de bords peuvent apparaître et se révéler à la longue pire que le mal initial.
Il faut savoir passer à autre chose et remplir sa vie de positif plutôt que de ressasser sempiternellement le négatif dans lequel on patauge.

Je vais donc m'efforcer d'utiliser mes modestes talents créatifs à meilleur escient. Et comme on ne saurait avoir plusieurs activités chronophages, mettre en veille la neromatrice que je suis ici.

04 mai 2008

Technologie(s)

Ça fait toujours sérieux quand il y a un problème de le mettre au pluriel entre parenthèses.



Le futur est une idée vieille comme le monde.
Pour autant, on creuse toujours les trous avec des pelles, et on fait toujours ses lacets à ses chaussures.
Les technologies « nouvelles », (et pas seulement ce qu'on appelle vulgairement les « nouvelles technologies » mais tout ce qu'on nous vend comme absoluement nécessaire et participant obligatoirement de la marche du progrès) c'est un peu comme le Beaujolais ou les lessives: beaucoup de bruit pour quelque chose qui n'a finalement pas tant que ça de révolutionaire ... (oui je sais, cette dernière formulation n'est pas des plus française mais je m'en contre-fous comme de mon premier crash disque).

01 mai 2008

Saint Diquat.

L'autre matin, j'arrive chez le client, la tête encore un peu dans le pâté. À l'entrée, une dame me tend un papier, que je prends par réflexe avant de m'apercevoir qu'il s'agit d'un tract syndicaliste. La moitié de la feuille est traversée d'un énorme « pour la défense de vos acquis sociaux » bien racoleur. Le tout s'adresse bien évidemment aux internes alors je lui rends sa paperasse histoire de ne pas être tenté de la lire et de voir tout ce à quoi je n'ai pas droit, moi, en tant qu'externe.

Elle refuse de reprendre son maxi flyer en me disant que c'est important, que ça concerne aussi les externes. Ben voyons. T'en aurais pas plutôt marre de faire le pied de grue et tu voudrais pas te débarasser de ta pile au plus vite afin de pouvoir rentrer au chaud ? Le patronat t'exploite, certes. Mais le syndicat aussi; en te faisant faire les basses besognes pendant que les hauts placés engloutissent ta cotisation dans leurs faux frais. Le contre-pouvoir est avant tout un pouvoir. On y retrouve les mêmes travers.

Comme je n'avais pas envie de me lancer dans une stérile guerre de réligion à débattre des avantages comparés des internes et des externes, j'ai pris son papielard et j'en ai fait une boule que j'ai utilisé pour rater mon premier lancer franc de la journée dans la corbeille. J'ai bien fait de pas faire une carrière de sportif.

Cinq minutes plus tard en relevant ma messagerie, je tombes sur une campagne de sensibilitation interne, tendance écolo c'est à la mode, contre le gaspillage de papier par des impressions inutiles ... :-/

Acheu beudeu ?