23 octobre 2006

Nouvelle boite, nouvelle mission

Salut tout le monde, me revoici, me revoilà. Je viens ici vous conter mes nouvelles aventures.
C'était donc mon premier jour avec une nouvelle équipe. Pour résumer rapidement mon sentiment concernant cette première journée je dirais que : "c'était génial".

Un petit aperçu de ce que j'ai apprécié :
Le chef de projet :
  • me parle de .Net et dit des trucs intelligents (et compréhensibles).
  • fait des phrases complètes et ne se limite pas au sujet, verbe, complément.
  • sait que le C# est un langage compilé (désolé Hornet).
Le projet :
  • Collaboration avec d'autres équipes
  • Spécifications succintes mais existantes
  • Framework technique
  • Phase d'étude pour les choix techniques avec du temps prévu et sur les heures de boulot qui plus est ( + de 2h : 15 jours c'est pas beau ça...).
  • Utilisation d'une méthode (méthode agile et TDD). (sorry Hornet)
  • Découpage du travail en tâche (Work Item géré par VS TFS).
  • Répartition entre les différents membres de l'équipe avec la possiblité de choisir les tâches qui nous intéresent le plus (avec une répartition intelligente).
  • Discussion d'ordre technique sur un choix à faire (dès le premier jour, ça attaque fort).
  • Outil de gestion de la qualité du code (mis en amont du projet) (encore désolé Hornet).
  • Outil de gestion de Code Coverage (encore et toujours désolé Hornet)
  • ...
La société :
  • Possède un intranet (j'ai failli rajouté "digne de ce nom" mais mon ancienne boîte n'en avait pas)
  • ...
Bon je vais me coucher, faut que je sois en forme pour bosser demain ... Et puis, y'a déjà suffisamment d'informations pour faire enrager les autres.
Je garde une ou deux infos pour demain, histoire qu'Hornet ne se pende pas tout de suite. Au fait, sympa la corde (bon tu seras gentil de pas l'utiliser).

De la bonne organisation ....


Heureux collègue et ancien collègue des deux autres blogger, je me lance sur mon premier billet.
J'ai la joie et l'honneur de partager avec eux mon chef de projet, enfin comme il se définit lui même, mon "chef de projet de loin" ... la phrase est de lui, comme quoi il ne raconte pas que des conneries.
J'ai vécu, enfin plutôt subi, une expérience supplémentaire, le forfait.
Donc processus normal, Cahier des charges, étude, estimation des charges, étude détaillée réalisation .... ceux qui auront lu cette phrase jusqu'au bout sans se dire qu'il y avait quelque chose qui clochait n'ont pas encore bien cerné le loustic.
Dans la réalité se serait plutôt :
  1. Le client nous demande une estimation pour refaire un applivatif à l'identique, bon pas de specs, mais on fait cette estimation - je vous passe les tribulations du passage de l'estimation par notre chef de projet qui nous engueule quasiment d'avoir fait un planning Project pour finalement le revoir en planning .... Excel - Cette estimation vaut ce qu'elle vaut, elle a été faite en nocturne.
  2. Bon le planning ne ressemble plus du tout au planning de départ, les tâches ont été réorganisée selon le principe une date de fin une date de début et on fait rentrer toutes les tâches au milieu. Malheureusement pour prendre une analogie avec le batiment le planning tel qu'établi reviens à mettre le toit, construire les murs, creuser les fondations et enfin acheter les parpaing et les tuiles.
  3. Donc il y a trois super lots .... et pendant qu'on réalise le premier qui est "isofonctionnel" avec l'appli existante, le client spécifie le dernier lots, seul petit hic, la boîte s'est déjà engagée sur un délai - sans savoir ce qui devait être fait dans ce délai- bon après c'est à moi de me demerder pour que ça tienne.
  4. Ah oui le client à oublier de nous prévenir que notre code devait être soumis à certaines règle de qualimétrie - le comble c'est que j'adore ce genre de petits outils - seulement à mettre en place en milieu de projet quand on rame déjà comme c'est pas possible c'est loin d'être évident.
  5. Une fois l'application terminée, phase d'intégration, avec la spécialité du chef les corrections 'On the fly', c'est à dire que les numérotations de version, il s'en moque complètement, il a toujours pas compris qu'on étais passé à des langages compilé et que ce n'était plus de l'interprété comme dans l'ancien temps. Donc il manque une virgule, allez on refait une version ... crise de nerf
  6. Après l'intégration qui a déjà sérieusement émoussé mon capital vie vient la recette. Grâce à l'intervention d'un gestionnaire de projet externe les dates de recettage ont été clairement définies, bon le client en a rien a secouer et test qand il a le temps ....
  7. Après normalement on livre en production mais ça c'est pas pour demain vu que le client est ocuppé à comparé le nombre d'espace entre le site de référence et ce qu'on a développé.

Voilà donc je m'investis à fond, j'y vois quand même une façon de sortir de ma maintenance de m**** qui me ronge l'existence, du coup je prend pas de vacance en été, ce qui étant motard, est particulièrement douloureux, j'hésite pas à bosser 10-11h par jour tout ça pour qu'on me retire du projet sur la fin, parceque c'est pas tout ça mais il faut que quelqu'un s'occupe des autres applicatifs pourris

Pendant ce temps là ...

D'aucuns pourraient s'interroger sur ma relative absence de ce blog.
La raison en est fort simple: je n'ai rien de nouveau à rajouter. Toujours les mêmes problèmes, toujours les mêmes dysfonctionnements, toujours la même inertie toute administrative et ... toujours pas de solution en vue.
Contrairement à d'autres, le marché offre peut d'offres offrant des similitudes avec mon profil. Et le client souhaite que je termine le projet en cours. Nul doute qu'il cherchera à m'en coller un autre dans les pattes avant la fin du premier. "Consultant" à de la change d'être parti vers d'autres horizons.
Lapsus révélateur; à l'instant en rédigeant une documentation je voulais écrire le mot "espace" et c'est l'anagramme "escape" qui est venu naturellement.
Autre acte révélateur: je me fait tellement chier dans ce boulot de merde que je blog sur mes heures de supplice. Et c'est pas facile avec le réseau pourri qu'on a.

20 octobre 2006

The D Day : Ce n'est qu'un "Au revoir"

Le dernier jour est arrivé. Au réveil, un jour comme les autres, pas envie d'aller au boulot mais c'est le dernier, on va y arriver. Je me prépare, achète des croissants en passant pour fêter mon départ et j'arrive au boulot. Là encore, journée normale, les demandes d'assistance, les questions de ma remplaçante, les points d'avancement ... Le midi, repas entre collègues. Ce n'est pas le premier mais la fin approche. Je découvre une petite enveloppe avec une carte sous ma serviette, c'est le début de la fin. Je commence à réaliser que c'est bientôt fini. Je ne les verrai plus. N'y pensons plus, on va garder ça pour le dessert. Je met la petite carte de côté, profitons du repas. Les sujets de discussion sont variés, on évoque les raisons qui font qu'on en est arrivé là. C'est différent pour chacun. Arrive le dessert. C'est le moment d'ouvrir la carte et de la lire. J'y découvre bien entendu un petit mot de chacune des personnes présentes mais aussi de certains qui n'ont pu se joindre à nous. Petit pincement au coeur. Je suis touchée, ils vont me manquer. Même s'ils sont parfois idiots, que leurs blagues sont soit idiotes, soit d'un goût douteux, ils vont me manquer. Le repas se termine, je voulais offrir la bouteille mais on me l'interdit. Les collègues vont me l'offrir pour fêter mon départ. Encore une preuve que la fin approche. L'un d'eux lance "Plus que 2h". 2h seulement, déjà ?! Pfiou.
Retour au boulot, petite réunion. Je rend mes clés et mon badge, la fin n'est plus très loin.
Petit café entre collègues puis retour au bureau. Il reste 1h. Faire le tour de mes sauvegardes, finir de vider mes tiroirs, faire le tour de quelques bureaux pour dire au revoir. Puis retour auprès de mes collègues. C'est le moment d'y aller. Mon PC est éteint. Il ne reste plus qu'à leur dire au revoir. "Plus qu'à !". Je leur souhaite un "bon week end", je vais rajouter "A lundi", mais non. Je ne serai plus là lundi. Je serai ailleurs, avec de nouveaux collègues. Alors on se souhaite bonne continuation, on se fait la bise et on se promet de rester en contact et de donner des nouvelles. De toute façon, ce blog reste ouvert. On pourra raconter les dernières nouveautés, les dernières choses sympas qui nous sont arrivées, les trucs qui nous ont énervé. On continuera à le faire vivre. Pas vrai ?!

Vous pouvez compter sur moi pour donner des nouvelles. Je ne vous oublierai pas. J'ai beaucoup appris avec chacun d'entre vous, MERCI. Vous allez me manquer... (Oui, oui je suis une sentimentale, vous le saviez pas ?).
A très bientôt pour une soirée, c'est moi qui organise :)

19 octobre 2006

J-1 la lutte finale

En fait, la fin approchant je pensais faire un billet agréable montrant toute la joie qui se trouve en moi à l'approche de mon départ. Mais la journée n'a pas été aussi calme que je l'aurai souhaité et certaines personnes avec qui je dois travailler encore 1 jour ont décidé de me gonfler jusqu'à la fin. Je sais, il faut rester ZEN, la fin est là, inutile de se prendre le choux, mais j'y peux rien ça m'énerve. En fait, ça m'énerve pace que je voudrais bien répondre clairement à ces gens qu'ils m'énervent mais que je sais que mon éducation ne me le permettra pas. Enfin bon.

Tout ceci est bientôt terminé :
Je pars, le vol de nuit s'en va
Destination Bahia, Buenos Aires ou Cuba ....
Non, je m'emporte, je ne vais pas aussi loin mais l'essentiel est que je quitte cette mission.

Je ne regretterai qu'une chose : l'équipe avec laquelle j'ai travaillé (excepté mon responsable, je le précise mais je pense que vous l'aurez compris au gré des posts précédents), ces personnes que je ne connaissais pas et que j'ai appris à connaître, avec qui nous nous sommes mutuellement soutenus durant les moments difficiles que nous pouvions traverser, qui m'ont appris énormément de choses.

Je sais, je vous abandonne, je pars lâchement vers des contrées plus prometteuses, du moins je l'espère.
Mais rassurez-vous, je partagerais avec vous ces moments grâce à ce blog :D

Bon assez dit de bêtises pour ce soir, je m'arrête là. A demain pour la quille.