27 mai 2008

Comment charger le train alors qu'il est toujours à quai

Un collègue me préviens que je vais avoir à faire une présentation à faire lors de la prochaine conférence. Je me dit, cool ça me changeras, et là j'ai le sujet ... erf. Déjà le chef m'a averti que 4 jours plus tard :/

Alors voilà je vais devoir présenter un projet que l'on à pas réalisé, qui explique comment utiliser un outil que l'on à toujours pas sorti (chercher l'erreur XD). Alors ce soir mon chef regarde ma présentation et me fait plein de critique : on peut pas dire ça, vous êtes sûr qu'on à dit ça, c'est totalement irréaliste ce truc, etc. Le problème c'est que je ne fait que décrire l'outil (qu'on à pas sorti ndlr ^^) et pour le reste j'ai du mal à savoir si le fonctionement que je décrit est correct puisque je fait une présentaiton sur du vent qui parle d'un fantome (XD).

Pour reprendre la métaphore de mon titre : avant de charger le train, il serais bon de voir si déjà à vide il est capable de démarrer ^^.

13 mai 2008

Putain, deux ans ...

Voilà donc plus de deux ans que je traîne mes guêtres rédactionnelles sur ce blog. Cela m'aura permis de me défouler et de coucher mes démons sur .. la toile; et au passage de faire un sale level-up en français et en trucages de photos. Je me retrouve un peu comme le co-présentateur des chiffres et des lettres spécialisé dans les chiffres. Je me demande si je ne me suis pas fourvoyé dans une carrière scientifique et technologique. Je devrais peut-être me mettre à écrire aïkus et autres sonnets, en me faisant surnommer « le sanglant ». ;-)

Nouveau boulot, bien payé; dans des locaux techniques années 50~60, qui fleurent bon la rénovation fin 70 début 80 (dans des tons d'orange et de marron).
Nouveau commercial, pas mauvais; ça rassure. Il m'a placé en tant qu'expert alors que le client voulait un profil un ton en dessous. Il a même réussi à passer en direct alors qu'il n'est pas référencé.
Tout cela fait qu'aujourd'hui, je ne ressens plus le besoin viscéral de venir cracher mon venin ici même.

Un ancien camarade de jeux connu lorsque mes études me poursuivaient me faisait récemment remarquer que le soulagement procuré ne dure qu'un temps alors que des effets de bords peuvent apparaître et se révéler à la longue pire que le mal initial.
Il faut savoir passer à autre chose et remplir sa vie de positif plutôt que de ressasser sempiternellement le négatif dans lequel on patauge.

Je vais donc m'efforcer d'utiliser mes modestes talents créatifs à meilleur escient. Et comme on ne saurait avoir plusieurs activités chronophages, mettre en veille la neromatrice que je suis ici.

04 mai 2008

Technologie(s)

Ça fait toujours sérieux quand il y a un problème de le mettre au pluriel entre parenthèses.



Le futur est une idée vieille comme le monde.
Pour autant, on creuse toujours les trous avec des pelles, et on fait toujours ses lacets à ses chaussures.
Les technologies « nouvelles », (et pas seulement ce qu'on appelle vulgairement les « nouvelles technologies » mais tout ce qu'on nous vend comme absoluement nécessaire et participant obligatoirement de la marche du progrès) c'est un peu comme le Beaujolais ou les lessives: beaucoup de bruit pour quelque chose qui n'a finalement pas tant que ça de révolutionaire ... (oui je sais, cette dernière formulation n'est pas des plus française mais je m'en contre-fous comme de mon premier crash disque).

01 mai 2008

Saint Diquat.

L'autre matin, j'arrive chez le client, la tête encore un peu dans le pâté. À l'entrée, une dame me tend un papier, que je prends par réflexe avant de m'apercevoir qu'il s'agit d'un tract syndicaliste. La moitié de la feuille est traversée d'un énorme « pour la défense de vos acquis sociaux » bien racoleur. Le tout s'adresse bien évidemment aux internes alors je lui rends sa paperasse histoire de ne pas être tenté de la lire et de voir tout ce à quoi je n'ai pas droit, moi, en tant qu'externe.

Elle refuse de reprendre son maxi flyer en me disant que c'est important, que ça concerne aussi les externes. Ben voyons. T'en aurais pas plutôt marre de faire le pied de grue et tu voudrais pas te débarasser de ta pile au plus vite afin de pouvoir rentrer au chaud ? Le patronat t'exploite, certes. Mais le syndicat aussi; en te faisant faire les basses besognes pendant que les hauts placés engloutissent ta cotisation dans leurs faux frais. Le contre-pouvoir est avant tout un pouvoir. On y retrouve les mêmes travers.

Comme je n'avais pas envie de me lancer dans une stérile guerre de réligion à débattre des avantages comparés des internes et des externes, j'ai pris son papielard et j'en ai fait une boule que j'ai utilisé pour rater mon premier lancer franc de la journée dans la corbeille. J'ai bien fait de pas faire une carrière de sportif.

Cinq minutes plus tard en relevant ma messagerie, je tombes sur une campagne de sensibilitation interne, tendance écolo c'est à la mode, contre le gaspillage de papier par des impressions inutiles ... :-/

Acheu beudeu ?

29 avril 2008

Terminologie ....

Extrait d'une documentation trouvée en ligne:

La terminologie des titres peut différer d'un pays à l'autre. Réportez-vous au tableau ci-dessous, au besoin.
FranceCanada
ingénieur commercialreprésentant
ingénieur technico commercialinformaticien

Fascinant comme dans le titre, certaines cultures s'intéressent au grade, au niveau (d'études), plutôt qu'à (et malheureusement souvent au détriment de) la fonction occupée. Personnellement je trouve que « balayeur » est tout de même plus parlant que « technicien de surface spécialisé ». Moins pompeux aussi et surtout moins foutage de gueule.
Le politiquement correct « personne de petite taille » renvoie à une norme et y oppose l'individu alors que « nain » se borne à être descriptif ... (voire pour certains, évoquer des terres imaginaires peuplées, entre autres, d'efles)

On pourra également noter au passage que le technicien se double d'une casquette de commercial ... Ça lui fait donc deux boulot alors que le commercial, lui, se contente d'un seul (tout en étant mieux payé, je vous le rappelle ...).

27 avril 2008

VDM

http://www.viedemerde.fr/3642
http://www.viedemerde.fr/3102

23 avril 2008

Bon, ça ... c'est fait.

TODO LIST

[]   me jeter avec mon commercial
[X]   crever les pneus de sa voiture
[]   chercher un nouveau boulot
[]   signature du contrat de travail
[]   négocier un préavis rapide
[X]   faire une vidéo « au revoir président »
[]   embrayer sur une mission

Réflexion ...

Finalement, pour être bien vu en société de service, il faut mieux faire passer plein de C.V. que de satisfaire le client ou de s'investir dans l'organisation interne.

13 avril 2008

K sauce, jour 3

Et ça continue encore et encore.
Putain, Cabrel dans la tête, il est temps que j'aille rejoindre Morphée moi.

Bon alors la suite (mais malheureusement pas encore la fin) de l'histoire.

Le lendemain de mon entretien avec mon boss, je retourne chez le client. Là, je le bouscule un petit peu pour avoir des informations sur la mission qu'il a sorti de sa manche comme un tricheur un atout.

Techniquement, c'est pas dans mes cordes. Là normalement, ça n'étonnera personne qui aurait suivi de près ou même de loin mes péripéties via ce blog. En gros, on m'explique qu'on sait que je sais pas faire, mais que je vais m'adapter parce que je suis bon. C'est d'ailleurs pour cela qu'on me paye si cher je me dis dans ma tête (enfin ce qu'il en reste).

Bien entendu, j'insiste sur le fait que je ne vais pas être super tip top, mais le client dit qu'il est prêt à prendre le risque. Il sait que je ne suis pas expert dans ce domaine mais il m'a sous la main et il m'aime bien alors il veut me garder.

Ça fait déjà pas mal de différences avec mon boss:
  1. il connait ma spécialité
  2. il me trouve bon
  3. il veut me garder
  4. il m'aime bien
C'est toujours agréable, dommage qu'il n'y ait pas de taf dans ma spécialité, j'aurais bien été tenté par une embauche client. Les gens sont sympas, le chef de projet fait son boulot. J'éprouve des regrets à quitter ce client, surtout avec le mini backstab que je dois faire au passage dans mon propre intérêt.

Enfin passons, le client insiste pour me garder alors je passe à la phase deux. Je lui explique clairement que j'ai une mission plus dans mes cordes et avec une meilleure visibilité qui m'attend et que je ne voudrais pas la rater pour une bête question de timing. Comme ce client est gentil (ou alors je vais avoir du mal à m'asseoir pendant les prochains jours), il me dit qu'il n'y a pas de souci, qu'il comprend, qu'il va se débrouiller et trouver quelqu'un d'autre.

Ouf, ça m'a évité de passer à la phase trois: le mode CHD (Chaos, Haine, Destruction). En gros, plus rien à foutre du taf vu que cassos, passer son temps à compter les gouttes de dedans de son café matinal (du coup, il aurait fallu que j'en prenne un et ça, ça aurait été vraiement horrible, un peu comme une comédie sentimentale avec Jennifer Gardner et Steven Seagal).

Je pensais avoir un collègue sous la main capable d'assurer la mission histoire d'arrondir les angles avec le client (et, je pensais, faire plaisir au-dit collègue parce que ça me semblait dans ses cordes) mais ... il a eu l'air aussi peu intéressé que moi. Merde, je serais pas en train de me glipper en commercial, moi ? Rhaa ... urgence: une perf' de coding party pour endiguer le processus !!!

La suite à la prochaine itération.

We were wanted all along

http://fr.news.yahoo.com/zdnet/20080410/ttc-les-besoins-en-informaticiens-sont-p-79c9bc8_1.html

Don't give up 'cos you have friends. ;-)

10 avril 2008

K sauce, jour 2

Alors voila, rendez-vous était pris. Je suis arrivé un peu en avance et une fois dans le bureau de mon patron celui-ci ... est allé s'en grillé une dehors. Peu importe, j'en ai profité pour bouquiner un peu assis dans son bureau. À la réflexion, j'aurais pu le faire assis sur sa chaise ...

Quelques minutes de calme avant la tempête et il revient.
Voici les nouvelles du jour.

Depuis ma dernière visite, Môssieur a profité d'une partie de son temps pour reconsulter sa grille salariale. Il me demande si je suis certain de vouloir partir avant de me faire une contre proposition. Ça, c'est pour qu'il puisse dire aux collègue que c'est rien que de ma faute si je suis parti. Marrant; il y a trois mois il m'aurais mis dehors comme un pestiféré et là ... il cherche à me garder. Qu'est ce qu'il me cache ce couillon ?

Ensuite vient le temps des flatteries, je suis le meilleur, le plus beau, le plus fort. Je me demande alors pourquoi je suis pas le mieux payé ... Il cherche à me faire miroiter un super poste « d'ici un an » maisj'achète pas. Connaissant le rythme de croissance de la boutique et l'assiduité de son chef à chercher des projets, il n'y aura pas de besoin avant plusieurs années.

Pour la date de fin, c'est la que ça coince. Il rappelle devant moi le client pour lui demander s'il envisage une prolongation alors que je sais qu'il n'y en a pas de prévue.
Le fait est que là tout de suite, mon départ reste conditionné au non prolongement de ma mission. Il ne s'agit pas de terminer ce que j'ai commencé mais ... de commencer un nouveau projet que quelqu'un d'autre pourrait tout à fait mener à bien.

Bon, va falloir vite persuader le client que si je me barre pas rapidement, son nouveau projet il va pouvoir se le mettre à l'endroit habituel. Ne me reste plus qu'à trouver une formulation diplomatique ...

K sauce, jour 1

K sauce

J'ai informé par mail mon chef de mon départ prochain. Il m'a dit qu'il était disponible tous les soirs pour qu'on en parle. Je lui ai donc rapidement proposé le soir même, pour battre le fer tant qu'il est chaud.
N'ayant pas eu de réponse de sa part dans la journée, j'ai suspecté une malveillance. Effectivement, quand je suis arrivé à l'agence le soir, il n'était pas là. Je ne répond pas rapidement à ses mails quand ça m'arrange et je ne décroche plus quand il m'appelle sur mon téléphone portable, alors sa petite pirouette était de bonne guerre (enfin pour autant qu'une guerre quelle qu'elle soit puisse être « bonne »). Et puis à l'instar des bien surnommés « boeuf-carottes », il faut savoir laisser mariner.

Lorsqu'il est arrivé, j'ai tout de suite su comment ça allait se passer.
D'abord, il m'a serré la main en dernier, bien que je n'aie pas été le plus éloigné.
Normal.
Ensuite j'ai eu droit au poireautage debout devant la porte de son bureau pendant que Môssieur lisait ses mails, qui eux ne pouvaient pas attendre contrairement à moi.
Classique.
Quand on est préparé, ça ne fait ni chaud ni froid, bien au contraire. Je voulais surtout éviter de me laisser aller à une quelconque pulsion berserkienne. Le braquer n'aurait fait que rendre la négociation plus ardue. Quoi que ...

Je n'aime pas mentir. Par contre lorsque je n'ai aucun repesct pour mon interlocuteur, je n'hésite pas à désinformer. Il y a un peu plus de challenge mental. Je n'allais pas dire que je me barrais parce que je n'aurai su supporter sa présence, même partielle, pendant mon intercontrat à l'agence sans antidépresseurs ni anxyolitiques. J'ai préféré dire que je me cassais pour la thune; ce qui est vrai aussi ... Et comme j'avais peur de me voir refuser la date de sortie que j'espère, je n'ai parlé que d'une « petite société et d'une piste de mission ».
Ça a suffi.

Pour mon chef, 15% d'augmentation chez un autre, ce n'est pas assez pour justifier un départ. Par contre, 4% de sa part, c'est beaucoup et ça devrait suffire pour rester.
Cherchez l'erreur.
Pour lui, retenir les employés par le salaire, c'est malsain. C'est vrai que le mensonge, la manipulation pour ne pas dire le harcèlement brimant, c'est mieux; ça coûte moins cher. Surtout pour lui.

J'ai eu droit à mon petit bourrage de crane: « c'est pas que je veux pas te garder mais je dois appliquer la politique de la boîte ». Pourquoi alors a-t-il sauté sur l'occasion de me mettre dehors quand l'occasion s'est présentée ?
Il m'a dit qu'une petite structure avait moins de frais de gestion, et que c'est déloyal de pratiquer une telle inflation des salaire (tiens, tout à l'heure 15% c'était pas assez et maintenant c'est trop).

J'ai aussi pu entrapercevoir Fudman dans son costume de super zéro: « et puis tu ne sais pas où ils vont te mettre » ... Ben si justement, une mission qui colle pil poil à mon profil contrairement à celles qu'on me propose ici même si tu prétend le contraire. En plus je travaillerai pas loin de chez moi.
« S'ils ne trouvent pas de client ils vont déchirer ton contrat » ... Désolé, tout les entrepreneurs ne sont pas versés dans les méthodes de voyou mais il est naturel de penser que les autres fonctionnent comme soi même.

Je déteste devoir pratiquer l'auto suggestion mentale en me répétant « n'oublies pas que c'est un menteur professionnel » pendant que je le regarde droit dans les yeux en lui souriant. Ça me rappelle trop l'entrainement de la marquise de Merteuil (tien, encore une marquise ce soir).
Mais bon, quand il faut, il faut.

Le reporting

Une invention merveilleuse qui permet à nos chef de rendre compte à leurs chefs du travail fait.
Et quoi qu'on mette dedans, il en ressortira toujours que tout va bien madame la Marquise.
En plus, comme ça nous prend pas mal de temps pour remplir ces conneries, on manque de temps pour faire notre boulot.
Du coup nos chefs peuvent réclamer une augmentation des effectifs ...

08 avril 2008

Dans deux semaines nous avions (mon chef et moi) une réunion avec une autre direction : discutions aux sommets pour dire que ce qui devais être fait, ne l'ai pas, et donc qu'on programme le tout pour la prochaine fois.

L'homologue de mon n+1 (i.e. le chef de l'autre direction) à un empêchement et demande donc à ses troupes et à nous si la réunion peut être reportée au lendemain (ça arrive, c'est pas la mort, il préviens rapidement en plus c'est cool). De leurs coté pas de problème, du notre un rapide coup de fil de mon n+1 à son homologue pour lui dire que c'est bon, et hop, une affaire rondement et rapidement menée.

Et là vous me dites : « et la news elle est où ? ». Et bien juste que je viens d'être averti par un mail de mon n+1 de tout cela : un forward de l'échange de mail (avec l'historique du fait des reply de reply de reply ^^) avec un simple « pour info ».

Moi je dit pas mal, lui qui est pas foutu de connaître son planning il connais le mien par coeur, pour savoir que j'étais disponible ce jour là (ou pas ^^). Vive le management de haut niveau \o/

04 avril 2008

Scott Adams

Un auteur dont le talent pour le dessin est inversement proportionnel à l'humour corrosif. Dans le bon sens pour les zygomatiques de ses lecteurs.

Après des lustres (voire des lampadaires [1]) passés à la technique dans une grosse boîte, il met en strip ses déboires d'employé, ceux de ses infortunés ex-collègues et de ses lecteurs. On rit. Jaune le plus souvent, comme on reconnaît trop facilement des situations vécues.

Dépassant le principe de Peter (qui, pour mémoire, dit que tout employé capable tend à s'élever dans la hiérarchie de son entreprise jusqu'à ce qu'il tutoie son asymptote cognitive [2] et stagne à un poste où il est incompétent), le principe de Dilbert postule que les gros boulets sont systématiquement mis aux postes de gros bills.

En corrolaire une petite quote qui mériterait d'avoir son poster sur d*sp**r.c*m: « la position de chef est le moyen qu'a trouvé la nature pour retirer les crétins du flux de production ». Ce que d'aucuns ont formulé « ceux qui peuvent, savent ou veulent faire font; pour les autres, il reste toutjours le management » [3].

Non sans avoir remercié ici même qui de droit [4] de m'avoir offert 300+ pages de pur plaisir, je tiens le support papier à disposition de celles et ceux [5] qui auraient velléité de parfaire leur effroi de la junte laboriale [6].


[1] dixit Lionel, rendons à César ce qui est ... compressé comme un 7z*p.
[2] ça, c'est de moi, Pandi va encore me sermoner sur mon style par trop ampoulé.
[3] paraphrasé d'un article de Sana.
[4] nommément Dealbear.
[5] Hornet ou Consultant en échange standard de mon Robert Sutton tout à fait par hasard. ;-p
[6] néologisme inventé au déboté par dame Ylalang à ma requête.

Bon ben voilà, je crois avoir cité tous les co-rédacteurs, commentateurs et/ou lecteurs réguliers de ce blog à ma connaissance.

Hand shake

Ha ! La poignée de main matinale.

Celle de la secrétaire mal dans sa peau qui s'interdit de faire la moindre bise (qui proparegait pourtant moins de microbes). Froide et molle comme un « poisson mort » d'après l'expression consacrée. Enfin tant qu'il n'y a pas l'odeur ...
Celle du sportif compulsif décérébré qui se croit obligé de vous broyer les phalanges pour vous prouver son dynamisme quotidien.
Celle du technicien qui, les mains dans le cambouis, vous demande de lui serrer le poignet.
Celle du nabot de service (qui a dit « Nicolas S » ?), qui cherche à compenser en relevant le coude jusqu'à l'omoplate pour être certain que tout son bras sera bien au dessus du votre.
Celle du petit comique, qui va en profiter pour vous mettre un doigt.
Celle du patron, qui tend la mains plusieurs mètres avant que ce ne soit nécessaire, dans un mouvement ample comme pour mieux marquer son territoire; commençant un peu trop haut, paume dominatrice vers le bas, à la limite du salut hitlerien.

Tiens, je viens d'atteindre tout seul le point de Godwin. J'avais pourtant pas l'impression d'avoir fait si long que ça pour une fois ...

Payé à rien faire.

Formidable bain d'ego qu'est le blog, je vais parler de moi. O;-)

Les sociétés de services proposent généralement à leurs « collaborateurs » défrayement pour leurs déplacements. Je me suis récemment livré à un petit calcul. Attendu que je n'utilise ni mon véhicule personnel ni les transports en commun pour me rendre chez mon client actuel, je touche environ 6 euros pour les 20 ~ 25 minutes qu'il me faut pour m'y rendre. (Oui, je sais, c'est pas beaucoup mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a hein ...)

Du coup, je gagne plus en trimant qu'en trimant [attention, deux acceptions possibles NDMC]. Pensez-vous que je puisse demander à ne plus faire que des déplacements ? $->

01 avril 2008

Le retour de la rhétorique

J’avais déjà parlé des phrases rhétorique du matin « Bonjour, ca vas ? ». Depuis quel que temps je m’amusais à un jeu avec mon patron (enfin ya que moi ne joueur ^^). Je tendais te déterminer son humeur générale (et en particulier celle envers moi) par ce vecteur.

Il y a quelque jours, j’ai répondu en synchro à son « ca vas ? » par un « comment allez vous ?» et du coup il à botté en touche par un « alors comment allez vous ? », décidément il n'est pas joueur.

Mais le plus beau reste ce matin, pour éviter qu’il entre dans mon bureau et me pose des questions sur les projets en cours (pas envie ce matin ^^), je profite du moment ou il passe dans le bureau du collège d’à coté pour sortir dans le couloir, prétextant avoir une info pour ledit collègue. Ceci à bien fonctionné, dans le couloir pas d’indice pour engager une conversation (style : « à je vois la dernière version de ….., alors où en est t’on ? …. Et sur l’autre projet ….»). Mais le plus drôle n’est pas là.
Ma sortie dans le couloir introduisit donc la rhétorique habituel : « alors ça vas ? ». Et là je ne sais pourquoi j’ai faillit sortir le classique fin de conversation stérile « bien ! », puis je ne sais pourquoi en un instant j’ai pensé à la non-réponse «et vous ? » et en définitif j’ai dit un mélange des deux détonnant : « Vous allez bien également ? » et là j’ai eu le droit à une réponse précise et honnête « chunnnufff ».
Un bruit entre le soupire et grognement révélateur de tant de chose latente : il semble que celà le dérange que bien que non compétant et non efficace dans mon travail, je puisse allez bien. Pire encore je vais assez bien pour limite m’en vanter devant lui « Vous allez bien également ?».
S’il savais à quelle point je ne vais pas bien (surtout à titre pro), mais bon, j’ai un masque sociale très efficace :p.

Cela dit, la situation de ce matin, à au moins eu le mérite de bien me faire rire (intérieurement, il ne faut pas abuser non plus ^^) et me mittre de bonne humeur.

30 mars 2008

Y'a pas que Alt-Tab dans la vie

Quand on cherche à glander au boulot et à foutre autre chose que ce qu'on est payé pour faire (afin d'augmenter le rapport salaire / temps de travail), il faut savoir se montrer rusé.

Je conseille donc:
  • Les gestionnaires bureaux vitruels
  • Les éditeurs de texte à scindage d'écran
  • Les outils à onglets peu connus (F*r*F*x, c'est pas la peine)
  • Pour ceux qui savent travailler en mode texte sous *n*x: Ctrl-A N
Prochaine revue: les meilleurs gadgets USB pour faire marrer vos collègues tout au fil de la journée.

FastDEV

Extraits d'un document confidentiel: l'étude du buisness plan 2008 de Red Light Consulting ...

Afin de mieux stratégiser la politique d'entreprise de RLC, le comité de consultation mis en place dès 2003 a permis de déterminer après une brève étude les changements devant être mis en œuvre.

Le pôle commercial.

L'explosion du poste de dépense des frais de déplacements des commerciaux étant un réel problème, la méthode préconisée est de laisser les clients venir aux commerciaux qu'on sédentarisera. Dans l'esprit d'économies qui caractérisera la solution mise en place, les commerciaux accueillerons donc les clients debouts dans des bureaux paysagers alignés les uns à côté des autres. On économisera ainsi le coût des fauteuils et des cloisons. On réduira ainsi également la taille des bureaux. L'aspect épuré de la solution sera le fer de lance de la nouvelle image de RLC.

L'offre.

Pour mieux marketer l'offre, les plaquettes commerciales présentant les prestations et la grille tarifaire seront affichées juste derrière les commerciaux; un peu en hauteur pour une meilleure lecture. Les clients pourront ainsi choisir rapidement leur prestation type. Les projets seront volontairement limités en tailles et en technologies afin, là encore, de réduire les coûts.

Le pôle technique.

Dans un souci de transparance et pour répondre au plus près aux besoins des clients, le plateau technique sera disposé immédiatement derrière les bureaux des commerciaux. Les clients pourront ainsi vérifier d'eux même l'avancement de leurs projets. Le temps passé par les chefs de projets pour mettre la pression sur les développeurs pourra être réinvesti à d'autres tâches.

Le service facturation.

Les clients règleront leurs prestations au forfait directement aux commerciaux. Les AT seront proscrites.

Une maquette a été établie et peut être contultée ici.

28 mars 2008

Non ? Pas vrai !

La logique de Boole version M$: non faux égal vrai, non vrai égal ... vrai,

http://msdn2.microsoft.com/en-us/library/ms221606(VS.85).aspx

Non, c'est pas vrai. C'est pas le code qui est faux, c'est la doc.
C'est vrai, j'ai testé. Mais un tel faux dans une doc, c'est vrai c'est gênant.
Mais c'est aussi drôle, c'est pas faux (c'est quoi le mot que t'as pas compris ?)

Vermine

Malgré le titre, cet article ne parle pas de de mon chef vénéré. J'utilise la terminologie de « vermine » car la francisation de l'anglais « bug » en « boggue » est à mon humble avis désespérément pathétique.

Des heures et des heures de recherches au fin fond de lignes de code, tout ça pour s'apercevoir que la bibliothèque de développement sur laquelle je m'appuie se permet certaines privautés avec les valeurs de rafraichissement passées en paramètre.
1000 ms -> 1 seconde d'attente
1001 ms -> attente infinie.

Comme si cela ne suffisait pas que mon clavier à scancode OutOfOrder transforme mes != en =!
Rappelez-moi pourquoi j'ai choisi ce métier ?
Ha oui ... masochisme. Ca me revient maintenant.
Aïe

Godard, 1963

Parfois, il arrive qu'on vous fasse une remarque désobligeante.
Vous pouvez alors le signaler sans vous énerver en disant par exemple: « c'est pas très gentil ce que tu dis là ». Ce à quoi certains vous répondent du tac au tac par une formule tout faite: « mais je plaisante » d'un air exaspéré (le ton avec lequel c'est dit est très imoprtant).

Pour eux, cette réponse présente plusieurs avantages
D'abord, cela permet de ne remettre aucunement en cause le bien-fondé de leur remarque initiale, pour laquelle ils n'auront par conséquent nullement à se justifier ou à s'excuser. Ensuite, cela renverse le rapport de force; ce n'est pas eux qui ont fait une faute quelconque, c'est vous qui avez mal compris ou qui manquez d'humour. Enfin, cela nie purement et simplement vous émotions histoire qu'une prochaine fois, vous la rameniez moins.

Pour vous, cette réponse présente également un avantage: elle est un élément susceptible de vous aider à détecter les sales cons. Il vous est déjà sûrement arrivé qu'un ami vous froisse par ses paroles et que vous le lui ayez signifé. N'a-t-il pas alors immédiatement pris un air contrit pour se fendre en formules d'excuses ?

Pensez-y la prochaine fois qu'on vous vannera.

25 mars 2008

Plus fort que caméra café ...

L'histoire se passe à la sortie des toilettes. Un premier homme fini de se laver les mains alors qu'un second sort. Le premier commence alors à prendre des tonnes de papier pour s'essuyer les mains. Il se tourne vers le second de lui dit:
- Nous dans la com, on consomme des budgets élyséens pour faire croire qu'on aura un maximum d'efficacité.
Le second fini de se laver les mains et prend un tout petit bout de papier pour s'essuyer. Il regarde le premier et lui répond:
- Nous, dans le management, on réduit les effectifs au minimum pour faire le même travail.
Un troisième homme sort alors des toilettes, se dirige directement vers la sortie et leur dit:
- Nous, dans la technique, on ne se pisse pas sur les doigts.

24 mars 2008

Red Light Consulting recrute

Leader dans son secteur, Red Light Consulting recrute une équipe dynamique pour sa nouvelle agence off-shore.

Vous avez des idées et des projets plein la tête ? Devenez notre nouveau directeur d'agence sur un marché en pleine mutation.



Vous connaissez la sténo, la dactylo et l'orthographe sur le bout des doigts ? Vous êtes capable d'organiser le travail des autres ? Soyez notre prochaine assistante de direction.



Vous n'avez pas votre pareil pour convaincre les clients du bien-fondé d'un partenariat durable ? Le poste de commercial senior est pour vous !



Vous êtes issu d'un des meilleurs instituts de formation dans votre domaine ? Postulez pour être chef de projet et montrez nous toute l'étendue de vos talents.



Vous maîtrisez plusieurs nouvelles technologies ? Rejoignez notre équipe de développement.



Stagiaires, vous pouvez également intégrer une société dynamique afin de soulager nos collaborateurs.



Red Light Consulting,
1 quai du mort pendu noyé dans un accident de voiture
666 AYEUR

23 mars 2008

VDM

En fin de compte, le métier d'informaticien en société de sevices (qu'il ne manquent pas d'air ...), c'est un peu comme celui d'acteur.
On rêve d'une carrière noble sur les planches, ou de missions techniquement relevées pour faire briller nos compétences techniques de mille feux (1024 pour faire un compte rond).
Avec le temps on se dit qu'on se contenterait d'un second rôle dans une série, ou de missions pas trop prise de tête sans une volée de responsables vautour tous plus couillons les uns que les autres.
Mais la dure loi de la nature reprennant ses droits, on fini par accepter n'importe quel figuration dans le dernier des nanards pour pouvoir bouffer, faire de la doc ou de la hotline.

21 mars 2008

Matriochka

Problème 1. 4 points sur 20

Soit un client C, ayant un besoin B.
On admettra que le client C ne peut pas résoudre B en interne et on supposera qu'il fera appel à son habituel fournisseur F.
Considérant (en un seul mot) que l'ensemble des compétences de F pour résoudre B est idempotent à l'ensemble vide, calculer les probabilités que F fasse appel à un prestataire P pour ne pas dire non à C (en deux mots cette fois ci).


Problème 2. 4 points sur 20

Les prestataires P, P' et P" étant en lice pour le marché M, le prestataire P va être retenu bien que plus cher et moins compétent que les autres.
Pourquoi ?


Problème 3. 4 points sur 20

Le prestaire P décide de faire appel à un sous traitant S pour réduire ses coûts.
S est en pleine restructuration et manque d'effectifs.
Quelle solution proposeriez-vous à S ?


Problème 4. 4 points sur 20

Le métier de R étant le recrutement, il est sans rapport aucun avec le métier de C.
Calculez la proportion relative de C.V. bidonnés que va éplucher R avant de trouver un pigeon P.


Problème 5. 4 points sur 20

Calculez la déperditions dûes à l'intercalage de brasseurs d'airs F, P, S et R entre B et P.
Mettez vous une balle et justifiez votre choix.


La correction est disponible en commentaire

20 mars 2008

Quelle est la différence entre ...

Vous avez sûrement déjà eu droit à ce genre de devinette pseudo poilante de la part d'un collègue complètement dénué de tout sens de l'humour (genre ... moi !).
Alors aujourd'hui, quelle est la différence entre une société de service et une secte ?

À bien y réfléchir, ce n'est pas si flagrant.

Les deux sont fondées dans un seul but: assurer l'accession rapide et inconditionnelle à une richesse immodérée pour leur gourou. En société de service, on parle de fondateur, ça fait moins peur. Mais si la terminologie change, la fonctionnalité reste la même.

Les deux pratiquent avec une habileté consommée le lavage de cerveau. En société de service, on déguise généralement cela sous la litote managériale « réunion d'agence » mais le but avoué est identique: faire croire aux adeptes (pardon, aux « collaborateurs » il faudra un jour se pencher sur ce retour en odeur de sainteté d'une telle terminologie pétiniste), faire croire aux collaborateurs donc, qu'ils sont dans la meilleure communauté, que les autres sont mauvais ...

On est les champions. On est les champions. On est, on est, on est les champions.
Heuuuu ... bon j'ai comrpis, ne vous inquiêtez pas je ne vais pas tarder à sortir.

Les deux demandent à leurs adeptes/collaborateurs de prêcher la bonne paroles auprès de leur entourage. En société de service on nomme cela « cooptation » et elle est même rémunérée au plus grand mépris des lois contre la vente pyramidale.

Alors après, on ne vous impose pas d'acheter tous les livres de théologie du catalogue interne. Pour vous essorer, on vous demandera de faire plus d'heures en vous promettant une augmentation virtuelle, une formation fantôme ou une promotion impossible. Là encore, les philosophies finissent par se rejoindre.

La toge est quant à elle remplacée par le costume cravate.

Alors je vous le demande: « quelle est la différence ? ».

D9D20

Tous les matins, c'est le CTCP handshake de masse. Créer une socket AF_UMAN et initialiser une connexion pour la journée ... même si le trafic réseau tendra vers l'epsilonnien pour la plupart de ces congénères.

Les pratiques sont diverses parmis les collègues. Certains disent « salut » d'autres « bonjour ». Certains demandent par réflexe « ça va ? » d'autres pas.
Comme je suis chez le client, je ne déteste personne. Pas encore ... ;->
Alors comme je suis plutôt content de ne pas avoir à subir tous les matins la tête de con de mon commercial et de ses sbires dégénérés, je me fends le plus généralement d'un « salusavaétwa ». Je pousse même l'humanité jusqu'à regarder la personne dans les yeux et lui sourire.
On ne dira jamais assez de bien des vertues des drogues dures de bon matin; surtout le chocolat. ;-999

Dans mes moments de moindre jovialité, j'ai des réponses bâteau toutes faites pour enchainer sur un « sava » matinal:
  • « komdab »
  • « on fait aller »
  • « comme un lundi » (i.e. « bhouuuu »), « on ne pose pas la question un vendredi » (i.e. « yeeehaaa »); voire le mercredi un très beauf « hey, c'est la bascule » quand je suis en tenue de camouflage
  • enfin parfois je me contente de répondre « et toi ? »
Ayant pratiqué ce dernier point avec mon commercial en second il y a un mois, ce dernier n'a pas même daigné me répondre. Immaginez le dialogue à faire retourner Michel Audiard dans sa tombe:
- salusava
- étwa
Aucun des deux ne regarde l'autre, tout le monde s'en fout en fait.

Pourtant, si je suis vraiement de mauvais poil, j'ai à ma disposition tout un arsenal pour envoyer jouer dans le mixeur les empêcheurs de broyer du noir qui demandent passées les premières lueurs de l'aube: « ça va ? » ou même simplement « bonjour »:
  • « sur le conseil de mon avocat, je refuse de répondre à cette question »
  • « si on te demande, dis que tu sais pas »
  • « mieux maintenant que je suis là » (comprenez « ici je me fais chier »; si vous avez lu un de mes précendents billets, vous saurez pourquoi)
  • « qu'est ce qu'il a de bon ce jour ? »
  • « qu'est ce que ça peut bien te foutre ? « (répondre à une question par une autre m'a toujours amusé réthoriquement parlant)
  • rien, il suffit de laisser passer et après un léger moment de flottement farci au malaise, l'interlocuteur embraye de lui même sur autre chose
  • « chienne de vie, monde de merde, merci papa maman »; ma réponse type au lycée, idéal pour emballer les filles, je vous conseille
  • « je trouve pas ça tres réjouissant de devoir faire sa vie au milieu d'une décade qu'on a rongé jusqu'à l'os où personne n'a plus d'exemple à suivre et plus rien à espérer »; emprunté à une de mes idoles d'adolescence, le grand Harry la trique
  • « in utero », du nom du dernier album de Nirvana que Kurt voulait appeler I hate myself and I want to die; explication après laquelle plus personne n'ose généralement m'adresser la parole de la journée.
Bon voilà ... une réponse gentille, quatre moyennes et neuf mauvaises. Une suite aux proportions monolithiques comme aurait pu le dire Zarathustra.

19 mars 2008

Humour d'informaticien

Comme j'ai replongé dans le développement bien malgé moi, j'ai repris mes mauvaises habitudes. Outre le fait de joncher mon code de malloc() et de free(), je parsème ci et là des commentaire humoristiques.

Par exemple, pour un incide de tableau:
int i; /* Un indice, chez vous, Julien Lepers */
ou bien encore:
int j; /* N'oublie pas l'indice, Jack */
mais pour ceux qui ne connaissent pas Jack, c'est moins drôle.

Je dispersse aussi parfois de petites références culturelles:
float f; /* To be a float in the C of glory */
J'adore Supertramp et Babadji est une de mes préférées.

L'ex hardcore gamer sur le retour que je suis se permet également des allusions plus fines. Par exemple, ma routine d'initialisation de tableau dont le but est de mettre tout les élément à 0 s'appelle FZero(), c'est ++court que FillWithZero(). Elle a d'ailleurs son pendant avec la méthode de nettoyage à la sortie du programme qui passe un coup de chiffon général et s'appelle tout naturellement Wipeout(). :-)

Lors d'une de mes nuits de code, j'avais même mis en commentaire Routine artistique, faite pour être admirée mais pas forcemment comprise. Le lendemain au réveil (vers 17h30), je me suis dit à la relecture du source que j'avais eu raison de mettre ce commentaire.

Mon commercial préféré ...

Dans le privé, je l'appelle Fr**B*x car tel le fournisseur d'accès, on peut compter sur lui ... tant qu'on en attend rien. Si ça marche, tant mieux. Dans le cas contraire, le plus efficace reste encore de changer de crêmerie.

Voilà un homme fondamentalement malhonnête, qui demande un rendez-vous en urgence chez un praticien spécialisé et qui part sans le règler car la note lui semble trop salée. Que peut-on attendre de quelqu'un comme lui, qui se vante ouvertement que, lorsqu'il quitte un logement, il ne paye pas sciemment ses derniers loyers afin de ne pas se faire amputer sur sa caution ?

En plus, il a ses humeurs ... Les touches manquantes sur son clavier de portable sont là pour témoigner de son manque de flegme face à l'adversité. Difficile d'avoir confiance en quelqu'un qui ne sait pas tenir ses nerfs, surtout quand on imagine les pressions à son niveau d'irresponsabilités.

La communication est loin d'être aisée lorsqu'on a l'impression que son interlocuteur vous prend pour un cave; à vous expliquer qu'il est important pour vous de prendre des congés pour vous reposer, que vous avez certainement des choses à faire ... alors qu'ont sait pertinemment que prendre des congés en début de mois juste avant une mission vous sort des statistiques d'intercontrat.

Avant chaque présentation à un futur hypothétique nouveau client, il faut subir le même sermon qui donne l'impression d'avoir 6 ans: habille toi correctement, tâche de mettre en avant les choses que tu as fait qui correspondent à ce qu'on sait de la mission, même si tu en as fait très peu, ne coule pas l'entretien c'est un client important ... "Oui papa".

Quand une mission fini par lui tomber sur le coin de la caboche, il prévient la veille oralement en donnant une vague date de fin. Faute d'ordre de mission comme bien souvent, il faut lui demander plusieurs fois pour connaître le nombre de jours exact que durera la mission. Faute de quoi les congés posés ne modifient en rien pour lui la date de fin de mission. Et les jours facturés au client ne sont pas prestés. Après tout c'est au client de tenir ses comptes.

Lorsqu'une mission se termine, il demande à ses ouailles de ne pas terminer le projet car dans son esprit étriqué, cela pourrait permettre d'amener une prolongation pour ... finir le projet.
Bravo pour le respect du client.

Pire, pendant ces phases de fin de mission, il cherche par des ficelles grossières (c'est un commercial) à faire macrotter ses ingénieurs dans tous les coins pour trouver une autre mission. Bref, son boulot ne lui fait pas peur, surtout s'il est fait par quelqu'un d'autre.

Non seulement Môssieur oublie souvent ce qu'on lui dit, mais en plus il ne dit pas toujours ce qu'il devrait dire. A l'arrivée à l'agence pour cause d'intercontrat, on risque fort de se voir accueilli par un: « qu'est-ce que tu fais là, ta mission a été prolongée ... » .

Régulièrement, il décale des rendez-vous. Le dernier arrivé est forcemment le plus important. Tiens, ça ne vous rapelle pas un manager lourdement décrié ici même ? Il ne sait pas gérer ses priorités ni même s'organiser. Pourtant gérer c'est savoir pour anticiper.

Et cette mystification est amenée à devenir notre directeur un jour. (non, pas pendant un seul jour).
Pauvres de nous.

13 mars 2008

Entretien d'embauche ...

On trouve toujours pire ...

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080313/tod-usa-travail-insolite-cb1d00a.html

09 mars 2008

Entretien (mais pas avec un vampire)

Comme nombre de mes collègues savent que je suis malheureux dans la société de service qui m'exploite, l'un d'entre eux m'a pistonné chez un concurrent.
Mon C.V. envoyé, je reçois un appel téléphonique alors que je suis à l'agence. Mon petit cerveau essaye de trouver des réponses qui se veulent anodines.
  • Vous êtes encore en poste ?
  • Oui.
  • Vous avez une mission actuellement ?
  • Si on veut.
  • Quel est la durée de préavis ?
  • Le truc habituel.
  • Quelles sont vos disponibilités pour un entretien ?
  • À votre convenance.

« Non, je suis à l'agence », « 3 mois » et « tous les soirs à partir de 18h » auraient été des réponses qui auraient pu donner la puce à une oreille qui traine.

L'entretien se passe. Bien. On me présente une société de service à taille humaine. Ce qui pourrait passer pour un lieu commun si des chiffres n'étaient pas données par la suite: 30 personnes sur 10 ans; par choix. On m'explique ensuite que la société se positionne sur la niche de la qualité; et qu'elle n'hésite pas à y mettre le prix pour ces collaborateurs. Qu'un employé mal payé ne travaille pas à son maximum, qu'il cherche ailleurs voire qu'il trouve et qu'un recrutement, ça coûte cher et ça les fait chier. Et là, premier réflexe, je me retourne de tous les côtés pour chercher la caméra de Marcel puisque le défunt Jacques n'est plus là pour amuser la galerie.

Le discours qui suit est alléchant: projets intéressants, frais de déplacements larges, entretiens de suivi téléphonique hebdomadaires, excellente mutuelle ... C'est quoi l'embrouille ? C'est un secte c'est ça ?

Je sors près de deux heures plus tard avec de petites étoiles dans les yeux. Putain je donnerai ma couille gauche pour rentrer dans cette boîte. Mais bon, faut pas rêver hein. Pas de nouvelles depuis 15 jours.
Au temps pour ma testiculotomie.

First week on the job ...

Il y a quelques jours, on m'a fait passer un entretien chez un client après que mon alchimiste de commercial ait transformé mon C.V. me charcutier tripier en C.V. de tourneur fraiseur (enfin développeur C++ W*nd*ws en l'occurrence). La frontière entre le mensonge éhonté et la subtile désinformation est mince. J'ai dû expliquer que j'avais donné des cours de V*s**l St*d** et que j'avais fait beaucoup de développement par le passé. Il n'y a dans les faits aucune corrélation entre ces deux déclarations (véridiques au demeurant), mais l'auditeur entend ce qu'il veut bien entendre.

A la fin de l'entretien, le client a tout de même levé vers moi un œil dubitatif en me demandant si j'avais des questions sur la mission. J'ai failli lui répondre: « Non, je m'en fous. N'importe quoi pour ne plus être à l'agence et devoir supporter les conversations insipides des commerciaux qui se gargarisent quotidiennement de leur analyse pointue sur l'émission télévisuelle de la veille. Du polar franchouillard mettant en vedette une mère de famille de moins de 50 ans pour les ménagères de la même tranche d'âge, au pseudo radio crochet tendance télé réalité sur lesquel ils font des pronostics pour la semaine suivante, en passant par l'incontournable best of à thème classé par ordre inverse d'importance (bêtisier / paranormal / chanson ... rayez les mentions inutiles). Bravo la prétendue élite dirigeante. »

De cette diatribe mentale, je n'ai gardé que la substantifique moelle initiale: « Non ». Je n'avais pas de question, c'est mon commercial, présent lors de l'interrogatoire (mais pas pour ma défense) qui en a trouvé une ou deux, histoire de me donner du grain à moudre.

Ensuite, ce fût le tour d'un collègue de passer sur le grill. Il semblait mieux loti que mézigue. On lui proposait un poste de développeur D*t N*T alors qu'il a une formation de ... développeur D*t N*T. Même une montre cassé indique l'heure exacte deux fois par jour. Il s'en est mieux sorti que moi, il a posé les bonnes questions tout seul et le poste pour lequel on le proposait était à pourvoir rapidement.

On aurait pu penser qu'il serait pris rapidement et que je serai mis au rancard mais au royaume du chapelier fou qu'est le business informatique, c'est moi qui ait été retenu en urgence ...

J'ai commencé le lundi suivant, on m'a mis le pied à l'étrier et j'ai embrayé sur le code. De plus plus, le C n'a que le nom. Aucune séparation pour hiérarchiser les données, tout est dans une grosse structure qui regroupe tout et qui dissimule ses intentions sous le patronyme de handle. Comme plusieurs fonctions ont besoin de manipuler ce conglomérat de bits, elles partagent une même variable globale. Robuste pour les threads. Un superficiel vernis objet est badigeonné avec des routines Get() qui renvoient des pointeurs sur des externs ...

Pour couronner le tout, la machine flambant neuve qu'on m'a refourgué dispose d'un clavier qui envoie les scancodes en OutOfOrder (sans doute pour l'optimisation); ce qui génère un nombre exaspérant de typos.

Je suis un programat...
Je suis un program...
Je suis un porga...
J'écris du code.

La route est longue, mais la pente est raide.
CMB.

27 février 2008

Comment Manager

Bien manager une équipe est un réel défi. C'est un peu comme la cuisine, tout
est question de dosage, ni peu, ni trop peu. Voici comment mon chef manage ses
troupes :

Règles N°1 : Ne pas les avertir de son planning.
Autant si quand il à besoin de nous on doit être présent, autant lui on sais
jamais quand et surtout si il est là. Pas toujours simple quand on doit le voir.

Règles N°2 : Attendre les informations
En bon manager, il attends que nous lui remontions l'informatisons, plutôt que
de nous données les direction. Au vu de la première règle, c'est limite si on
doit pas attendre derrière sa porte qu'il arrive.

Règles N°3 : Donner des grands objectifs
Les grands projets c'est que du bonheur, cela permet de s'affirmer, de montrer
tout son potentiel. Mais bon définir les orientations de toute sa direction,
pour les 5 ans à venir, alors qu'on est la que depuis un an, c'est difficilement
réalisable (cela dit on me l'a déjà demander quand j'étais là depuis 3 mois :
mdr).

Règles N°4 : Avoir des 'produits' terminés
Et bien oui, le but du manager ce n'est pas de guider ses troupes, mais attendre
qu'elles produisent des 'choses' (documentations, notes de services, etc.)
terminée à plus de 95%, (en dessous cela ne seras pas lu(déjà qu'au dessus c'est
pas souvent ^^). Et oui le manager ne doit que 'pousser' un cran plus haut (au
n+1 comme on dit), et ne pas perdre du temps à relire, pour recentrer vis-a-vis
des objectifs (qui sont je le rappel pas clairement déterminés). Ce travail est
indispensable au manager afin qu'il puisse passer du temps dans la stratosphère
(bien au dessus du n+1) pour montrer combien son service est productif.

Règles N°5 : Travailler sereinement ...
... dans l'urgence. Certes un grand classique, mais ici il est aussi question de
demander pour un jour 'j' un travail ; arriver le jour 'j-1' et demander en
urgence un autre travail (2 jours au moins de travail) ; s'étonner (avec quelque
reproches et critiques masquées en conseil) le jour 'j+1' que le premier travail
n'est pas terminé, alors que vous avez eu un jour de plus pour le réaliser.

Difficile d'être un manager de nos jours.

Posters de motivation

A afficher de toute urgence dans les bureaux :







Et celui que j'aimerais offrir à mes managers pour la prochaine fois qu'ils me demandent de "coacher" un petit jeune "motivé" :

Pour voir les autres et qui sait passer commande www.despair.Com

Ils font aussi des t-shirt et des mugs qui sont plutôt chouettes :D

19 février 2008

Comment s'occuper au bureau et passer le temps

Huit heures, c'est 48 fois 10 minutes ! Pour la première fois, voilà comment tenir la distance :

Le matin :
  • 8h00 : Mise en condition : Réglez la hauteur de votre siège . Préchauffez votre PC.
  • 8h10 : Café.
  • 8h20 : Lisez le Journal interne. Des myriades d'informations passionnantes vous y attendent.
  • 8h30 : Réorganisez entièrement votre Gestionnaire de Fichiers : créez des répertoires inutiles, déplacez vos fichiers de l'un à l'autre, renommez-les: vous verrez, ça vous sort du quotidien.
  • 8h40 : C'est la pause de 8h45 avec l'étage. Vous avez déjà pris le café, mais remettez ça, c'est bon pour la synergie de l'équipe.
  • 8h50 : Avez-vous déjà remarqué qu'au troisième, ils font la pause 10 minutes après vous ? Rejoignez-les.
  • 9h00 : Consultez vos mails . Si vous n'en avez pas reçu, relancez vos amis, avec accusés de réception, ça vous fera au moins ça à lire.
  • 9h10 : Allez dans le Panneau de Configuration et changez les couleurs . Sachant qu'il y il y a 22 zones et 48 couleurs, ça fait 9.711x10^36 possibilités. De quoi s'amuser jusqu'à la retraite.
  • 9h20 : Faites de l'ordre sur votre bureau : mettez les dossiers urgents à gauche, les dossiers en cours à droite et les dossiers dont vous n'avez pas envie de vous occuper en haut de l' armoire.
  • 9h30 : Pause humour : lisez le tract CGT du jour. Si vous n'en avez pas, syndiquez-vous, c'est encore plus drôle.
  • 9h40 : Allez prendre votre troisième Café.
  • 9h50 : Rechangez de place les dossiers. Voila...on y voit plus clair, à présent.
  • 10h00 : Prenez une feuille A4 et faites une compil de vos Post-It.
  • 10h10: Dans le Gestionnaire de Programmes , changez le nom des applis : rebaptisez l'icône Souris en « Mulot », l'icône Excel en « Prise de burnes » et l'icône Word en « Oueurde ». Très drôle.
  • 10h20 : Jeu : Prenez l' annuaire de votre entreprise et essayez de joindre quelqu'un au hasard. Si par malheur vous n'obtenez pas la musique d'attente, mais la personne en question, trouvez vite un prétexte pour lui parler.
  • 10h30 : Cela fait longtemps que vous n'êtes pas allé faire pipi. Ne risquez pas un accident du travail.
  • 10h40 : Partez à la découverte de la bibliothèque d' images ClipArt de PowerPoint . Un monument de talent artistique (surtout la rubrique « Formes » ).
  • 10h50 : Remplissez votre note de frais . Si vous n'avez aucun déplacement ce mois-ci, il serait temps d'y remédier.
  • 11h00 : Allez prendre votre quatrième café. Non, soyons fous : un cacao.
  • 11h10 : Évasion . Vous aimez le ski ? Faites le 08 36 68 02 74 et vous serez en direct de Chamonix avec les prévisions météo.
  • 11h20 : Allez, vous avez bien bossé. Autorisez-vous une partie de Solitaire . Conseil : orientez votre écran vers un mur. Astuce : gardez la main gauche sur les touches Alt+Tab. En cas d'irruption d'un collègue, zappez sur un tableau Excel bidon et prenez un air absorbé.
  • 11h30 : Faites vos comptes . Astuce : faites-les sur Excel avec l'affichage à 50Mis à part vous, personne ne pourra identifier de quoi il s'agit. Pour parfaire l'illusion , vous pouvez mettre un gros titre en Arial 32 intitulé « Audit financier du projet M21 » .
  • 11h40 : Démontez totalement votre imprimante pour voir comment c'est fait.
  • 11h50 : Il est midi. Allez manger.
L'après midi :
  • 13h50 : Il est une heure et demie, on reprend.
  • 14h00 : Café n°5. Celui-là, vous y avez droit, c'est écrit dans le statut du personnel.
  • 14h10 : Tous ces cafés vous ont excités. Relaxez-vous : prenez un rapport quelconque puis, stabilo à la main, faites semblant de le lire et pensez à vos prochaines vacances.
  • 14h20 : A propos de vacances : contactez votre CE pour avoir la doc 2000-2001.
  • 14h30 : Une nouvelle occasion d'utiliser cet inépuisable logiciel qu'est Excel : budgétisez vos vacances à la mer. Voyez à présent comme vos activités s'enchaînent sans temps mort et s'appellent les unes les autres.
  • 14h40 : La bonne action du jour. Délestez votre collègue du sexe opposé d'une tâche ingrate et photocopiez vous-même un dossier de 179 pages avec des agrafes partout et des annexes A3 couleur recto-verso . Quel intérêt, me direz-vous ? A priori aucun.
  • 14h50 : Allah vous le rend au centuple ! En remerciement du service rendu, vos relations avec le ou ladite collègue se font nettement plus cordiales. Vous passez 1 heure ensemble à discuter de tout et de rien, enfermés dans les sanitaires.
  • 15h50 : Reprenez vos esprits (n'oubliez pas de vous laver les mains). Il y a du travail aujourd'hui. Pour l'expédier, appliquez la méthode des 3 tiers : 1/3 de délégation, 1/3 à voir en réunion avec le grand chef (pas avant 2 mois), et 1/3 à la poubelle.
  • 16h00 : Ne prenez surtout pas de l'avance sur demain, cela pourrait créer des vides dans votre emploi du temps . Perfectionnez plutôt votre connaissance de l'Aide de Word.
  • 16h20 : Pris au jeu, voilà 20 minutes que vous cherchez quelque chose de précis dans l'Aide. Laissez tomber, vous pourriez perdre votre légendaire bonne humeur.
  • 16h30 : Si vous êtes passé aux 35 heures, bravo. Vous avez gagné, rentrez chez vous. Sinon, courage : plus qu'une heure à tirer.
  • 16h40 : Discutez de la pluie et du beau temps avec la femme de ménage . (Si vous habitez dans le Nord, engagez plutôt la discussion sur la bruine et le brouillard givrant).
  • 16h50 : Un petit café sera le bienvenue pour vous lancer dans la dernière ligne droite.
  • 17h00 : Ressortez la doc de votre dernière formation . A l'époque vous aviez fait des dessins dans les marges : maintenant, lisez de quoi il s'agit. Vous serez surpris de découvrir à quel point cela était intéressant.
  • 17h10 : N'oubliez pas de remonter votre imprimante . Elle pourrait vous servir un jour ou l'autre, plus tôt que vous ne le pensez.
  • 17h20 : Il est cinq heure et demie. Bravo. Avouez, vous n'avez pas vu le temps passer. Allez, plus que 7326 jours comme ça, et c'est la retraite !

12 février 2008

And you've washed your hands clean of this

Savon spécial commercial sans scrupule.



Et après cette petite référénce musicale à Alanis Morissette, le but du jeu va être de retrouver la station radio que j'écoute. ;-)

Conseil de savoir vire à l'usage de tous, braves gens.

http://yahoo.anxa.com/emploi-carriere/gain-travail/terrain-augmentation.asp?v=0

Bon là, Dealbear devrait remettre la référence dans le titre, non ? ;-p

Conseil de savoir vivre à l'usage de tous.

http://yahoo.anxa.com/emploi-carriere/gain-travail/terrain-augmentation.asp?v=0

Bon là, Dealbear devrait remettre la référence dans le titre, non ? ;-p

Vous vous emmerdez au boulot ?

http://www.bashfr.org/?6529

A day in a life

Encore une référence aux Beatles ... décidément le jour où je voudrai retrouver le moral, je le chercherai dans mes chaussettes.

La journée avait mal commencé. Réveillé avec « Quelqu'un m'a dit » qui tourne dans ma tête pendant que je me prépare mon pti dej' la tête dans le pâté. Plus tard, j'arpentais les couloirs de mon agence, jettant des regards méfiants aux nouvelles affiches de communication qui dissimulaient mal les trous et les fissures dans les murs. Affiches qui, exception faite du code couleur et de la qualité de l'impression, n'étaient pas sans évoquer quelque part en moi et toutes proportions gardées les affiches de propagande pour le STO.



Aujourd'hui, les ficelles sont moins grosses, enfin quand les décideurs sont plus intelligents ce qui est rarement le cas. Je paraphraserai une connaissance qui me citait récemment dans son blog: « Ceux qui savent faire font, pour les autres, il reste toujours la communication ».

La journée aurait pu mal continuer, si je n'avais réussi à truander pour pouvoir lire mes mails persos. D'aucuns anciens collègues de travail se rappelaient à mon bon souvenir. Qui pour m'inviter à boire un pot, qui pour faire passer mon C.V., qui pour mander support technique.

La différence entre un mail de mon commercial et un mail d'un ancien collègues est singulière. Le premier sera court, une phrase dans le sujet tout au plus: "fais moi ça". Auquel il convient d'ajouter l'indispensable signature avec un gros bmp du logo de la boîte (quand c'est pas un gif animé) et force JavaScript faisant défiler du texte (si encore c'était pour un sinus scroll sur un star field, à la old school ...).
Alors que le courrier d'un pair est plus élégant. Un "Bonjour" d'abord. Des phrases ensuite. Plusieurs. Parfois avec quelques fotes d'orthographe mais qu'importe. Et si d'aventure des screen shot étaient nécessaires pour mieux décrire l'objet de leur désarroi, ils seraient bien entendu compressées en Joint Photographic. En un mot: la classe quoi. C'est tout de même rassurant.

Bon aller ... plus que deux heures trente de calvaire pour aujourd'hui. En plus c'est relativement cool, le chef n'étant pas là, je suis tout de même moins mis à la gêne.

11 février 2008

Certification

http://yourclientfromhell.com/

Un petit test pour savoir si votre client est un certified Asshole, mon ancien client obtient un joli 16 soit le grade de Flaming certified asshole.

Au vue des questions, particulièrement sur les solicitations le WE et en vacance, ma boîte aussi pourrais prétendre à la certif

07 février 2008

Time ...

réponse A: floating like a river.
réponse B: is on my side.
réponse C: is gone, the song is over.
réponse D: Obi Wan Kenobi.

Tout ça pour dire que j'ai tellement envie de bosser que je me disais "plus que 5 minutes" alors qu'il allait être seulement 16 heures ...

Vocabulaire ...

Après "Bonjour.", le deuxième mot du commercial arrivant le matin (enfin ... à 11h quoi): "Café ?"
Comme disait un copain grec: "La vache, ça bosphore !".

06 février 2008

Pensée du soir ...

« Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » dit-on.

D'aucuns savent faire beaucoup de choses et on a facilement tendance à croire qu'il peuvent tout faire et du coup ... on leur fait souvent faire n'importe quoi ! :-/

Enfin libre !!!!!

Ou quand une fin de mission est vécue comme une libération.

05 février 2008

Génèse

Avant de trainer nos guêtres dans l'avillissement de l'emploi contre une promesse de rémunération, nous avons tous, à des degrés divers (et parfois pour certains en dessous de zéro) étudié.

Je ne saurais trop vous inviter à meubler vos longues soirées d'hiver par la lecture d'un blog, qui ressemble étrangement à celui-ci; à ceci près que son auteur est plus jeune.

http://chroniques-ingenueuses.spaces.live.com/default.aspx

Il faut croire que les ingénieurs sont comme les super saïens, plus précoce à chaque nouvelle génération.

Présentation

Bonjour à tous, je ne suis pas là pour vous faire mon CV (dans le passé il à pas intéressé beaucoup de personnes). Mais me présenter, et surtout présenter mes motivation pour écrire ici.

Je ne suis pas exactement un consultant ou du moins c’est pas comme cela que mon travail est dénommé. Je suis un Ingénieur expert en informatique. Pour résumé je suis expert de tout ce qui touche à l’informatique et plus généralement aux systèmes d’information (programmation, réseaux, radio, j’en passe et des meilleurs, comme si l’informatique ce n'était pas déjà assez vaste). Le truc étrange à être expert de tout … c’est que l’on est un bon à rien. Non sans blague, vous avez vu des médecins spécialisés en chirurgie, pédiatrie, néphrologie et psychiatrie, avec des compétences en ostéoporose et médecine alternative ? Et bien en informatique ce genre de personne existe : l’informaticien qui sait tout faire (ou dont les gens pensent qu’ils savent tout faire).

A part cela je travaille sur de la gestion de projets informatique, en gros je gère du temps de l’argent et des hommes, enfin des trucs comme ça. Et là second clash : à quoi sert d’être un super technicien (voir précédent paragraphe pour voir l’ironie de l’expression) quand on ne touche plus, mais alors plus du tout à la technique ? On me dit ici et là ‘il faut savoir de quoi est fait le projet pour le piloter’. Ouais ça ce tient ! Mais bon quand je constate, grâce ces connaissances justement, que le projet ne tient pas debout, qu’il ne verras jamais le jour ou pire qu’il vas être lancé et pourrir, et qu’au-dessus de moi on ne m’écoute pas, ben je vois encore moins l’intérêt de ces connaissances.

Cela dit j’ai ne vais pas me peindre, j’ai eu la chance d’avoir de très bonnes formations, sur ce que maintenant je ‘fait faire’. Par contre ceux qui ‘font vraiment’ les choses, les vrai techniciens quoi, ben eux rien, pas une formations, ils doivent être directement opérationnel. Là franchement j’ai beau retourner le truc dans ma tête, ça me paraît toujours être paradoxale.

Je me rend compte que je ne me suis pas présenter : Moi c’est DealBear. Ceux qui ont vu la référence phonétique (l’aggravation de …) aurons compris pourquoi j’ai tenu à m’exprimer ici. Et j’ai depuis maintenant six ans un très beau laboratoire d’étude : l’administration.

Cadbury

Client déçu par société de service attend geste commercial.



Il attendait des jours de gratuité. Dommage ... un contrat de perdu !

Happniess is a warm gun

De la viande fraiche est arrivée Lundi dans la société de service qui m'emploie. Lors des présentations, difficile de se retenir de dire "condoléances". Je l'ai pourtant pensé si fort que ça a dû se lire sur mon visage ...

Depuis que ma mission est terminée je suis revenu à l'agence. Enfin ... quand je peux car j'ai trouvé plusieurs fois porte close et dû rentrer chez moi. Sympa les horaires de commerciaux. En plus pendant que les techos se plient le dos sur des vieilles chaises toutes pourries, dont sous une couche de poussière digne d'un post nuke on devine vaguement une couleur marron fin des années 70 début des années 80; ces messieurs refont faire la déco (à nos frais je vous le rapelle).

En parlant nairdeulagaireu, ne pouvant obtenir d'augmentation valable, j'ai pris le problème à l'envers. Faute d'être payé plus, je m'investi énormément pour travailler moins. Faisant ainsi remonter le rapport paye / travail. J'ai donc signé un deal tacite perdant / perdant / perdant. Perdant pour moi car je stagne professionnellement et intellectuellement. Perdant pour la boîte pour qui j'ai totalement cessé de m'investir, tant en terme de quantité de travail qu'en relations humaines. Perdant pour le prochain client qui aura la malchance de me récupérer s'il ne m'embauche pas. Ils veulent du low cost ? Pas problème, moi savoir faire.

Je suis en train petit à petit de me transformer en cette ancienne collègue fainéante que je critiquais pourtant de manière acerbe il y a encore quelques mois. Quand on me demande de faire quelque chose, je commence par dire que je sais pas faire, après que je peux pas faire et à la fin, ou que je n'ai pas le temps. C'est quelqu'un d'autre qui fini généralement par essayer de faire le truc que j'aurais pu terminer en un tour de main. Et comme on lui dit généralement de voir avec moi s'il n'y arrive pas, je me retrouve à faire le "sénior" comme Hornet et ... à faire le boulot à la place du grouillot, tout pareil. :-(

Tout ça laisse le temps pour écrire de menus articles, suivre ses enchères *B*y, passer des commandes *m*z*n, tout lire sur la vie trépidante de la star du rock supposée gouverner les restes de notre pays (comme quoi mes commerciaux ont encore des choses à apprendre) et gaspiller le reste du temps en miscellannées wwilfing pour sacrifier au panurgisme ambiant ...

Après "la motivation de la force de vente", on est passé à "la démotivation de la force de réalisation". :-( Je citerais Montesquieu qui, entre autre aphorisme percutant nous aura lègué plus particulièrement celui-ci: c'est chose merveilleuse que toute la philosophie du monde tienne en ces trois mots: "rien à foutre".

30 janvier 2008

Seb

Après avoir gagné une énième fois le championnat des rallyes, Sébastien Loeb est accueilli par son responsable.

Dialogue.

- Seb, bravo, tu es fabuleux. Quel talent !
- Merci.
- Avec les produits dérivés et les contrats d'exclusivité, on a fait de très bonnes opérations financières grâce à toi.
- Ca tombe bien que tu en parles, à propos de mon augmentation ...
- Ha oui mais bon, tu comprends, on ne va pas pouvoir faire beaucoup. Il a fallu réinvestir massivement cette année pour compenser les pertes de l'année dernière et là on est à cours de liquidités. L'année prochaine ça ira mieux.
- Zut alors. Je suis déçu.
- En plus, pour l'année prochaine, on a vu avec la fédération et ils ne souhaitent plus que tu participes au championnat. Ils veulent faire place aux petits jeunes, il faut bien qu'ils se forment.
- Ha bon ?
- Ben oui. Mais ne t'en fait pas, on va te trouver un autre volant, c'est pas ce qui manque. Qu'est ce que tu voudrais faire ?
- Ben ... je sais pas ... moi ce que je sais faire, c'est conduire en rallye.
- Et faire un championnat ailleurs ? Je suis sûr que ça te plairait. On a été contacté pour le championnat des rallyes en Corée. Ca peut t'intéresser ?
- Du Nord ou du Sud ?
- Je ne sais pas de quoi tu parles.
- Oublies, c'est technique. C'est à dire ... c'est quand même pas la porte à côté, il y aura les trajets, j'ai une femme moi.
- Bon c'est pas grave ... on va te trouver quelque chose de plus proche. Tu as déjà essayé le sport prototype il me semble.
- J'ai pas été convaincu.
- Parce qu'on a un volant pour les 24 heures du Mans là. C'est le weekend prochain. Ca te permettra de te préparer.
- J'ai dit que je n'avais pas aimé.
- Tu verras, tu vas t'éclater, c'est génial, c'est pour une petit écurie qui monte; Traban.
- ...
- C'est moi ou je te sens pas très chaud ? Bon, sinon, on a autre chose dans ta spécialité: le rallye Paris Dakar.
- Ha ?
- En moto.
- Je ne fais pas de moto moi, je pilote des voitures.
- Rho, c'est pareil ! Des roues, un moteur, tu remplaces le volant par un manche à balai
- Un guidon
- Ou ça oui ... comme tu veux; l'important c'est que t'es bon. Tu t'en sortiras toujours, je te connais.
- Pas sur une moto.
- Ecoute je fais ce que je peux pour te placer moi, mais tu n'y mets pas du tiens. Bon sinon j'ai une piste, il faudrait que je les relance. C'est pas vraiement de la compétition par contre. Pilote d'essai.
- Pour quoi ?
- Le tout nouvel A380, un projet ambitieux qui va faire avancer l'Europe. Ca ferfait bien sur ton C.V. Et puis ça reste un moyen de transport, comme la voiture. Je te laisse y réfléchir hein, là il faut que je parte en clientèle; j'avais rendez-vous il y a une demi-heure. Ce qui serait bien c'est que tu restes ce soir pour aider au bricolage d'un nouveau moteur. Tu verras avec le chef de projet Vincent Perrot, il faut qu'il puisse faire un run pour le Guiness Book et c'est demain dernier délai. Et puis sinon après tu n'auras qu'à t'autoformer à la conduite de bâteaux sous pavillon de complaisance, on va avoir un gros contrat avec Total. Bon je te laisse. On se tient au courant, d'accord ?
- ...

Ce dialogue vous a semblé ubuesque ? Pourtant c'est ce qu'on sert régulièrement aux informaticiens. "T'es administrateur Unix ? Ca tombe bien j'ai une mission de développement en .NET qui pourrait t'intéresser". Et c'est pas la peine d'expliquer à son commercial que c'est pas pareil; il fera celui qui ne veut pas comprendre pour se dédouaner et vous imputer tout échec chez le client. Il n'en a rien a foutre parce que son unique but, c'est de vous sortir de ses statistiques d'intercontrat pour faire plaisir au conseil d'administration.

En société de service l'ingénieur est un coût et un poids, jamais une ressource.

C'est ça qu'on devrait enseigner aux futurs ingénieurs au lieu de les faire monter en compétence sur des technologies qu'il ne pourront jamais utiliser.

25 janvier 2008

Déroulement d'un projet

Un projet court réalisé récemment étape par étape:

  1. Qualification : Ma boîte présente 2 profils, moi, présenté comme expert dans la techno, c'est déjà un peu (beaucoup, je suis autoformé) abusif. Et un autre développeur expériment. Je fais mon petit show, blablabla, le tout en costume, ça marche, on a le projet.

  2. Démarrage du projet : Le petit développeur est sympathique, on discute au café et ... c'est juste pas un développeur, alors quand a parlé d'expérimenté ... une sortie d'école, et qui n'a jamais fait de développement ("un peu de vb à l'école"). J'appelle ma commerciale et lui confie mes doutes quant au capacité du petit scarabée à mener à bien la mission. "Motivé il est" fut sa réponse. Bien. On va le tenter alors (ai-je vraiment le choix?).
  3. Réalisation : Je suis chez le client de temps en temps, j'explique les grandes lignes de l'architecture, je réalise des petits bouts de développement un peu complexe, mache le travail du petit jeune et lui explique les choses de la vie ("là tu vois, ça, c'est une variable ... demain je t'explique ce qu'est un objet").
  4. J'ai un peu de vacances en fin d'année donc je donne des devoirs à l'aspirant JEDI. ("Terminer tes dev tu devras", "Tes tests unitaires tu rédigeras", "La documentation point tu n'oublieras", "Au passage si tu pouvais zigouiller un ou deux Sith, ça serait top" ...).
  5. Fin de vacances, le client crie à l'aide, l'application ne fonctionne pas en recette.
  6. Je passe chez le client pour m'apercevoir que le petit scarabée est passé du côté obscur (il n'a pas terminé les devs et s'est barré comme un voleur)
  7. Donc j'essaie de réparer le bazard, j'y passe 2 nuits et 1,5 jours chez le client ... Bien que la force soit avec moi (elle me quitte à vitesse grand V), je n'arrive pas à rattraper 2 mois et demi de mollesse et d'incompétence.
  8. Je ne peux pas intervenir davantage, donc ma boîte envoie 2 petits aspirants JEDI (dont celui du début) pour le prix d'un.
  9. Cellule de crise et tout le toutim, barrouf, je gère plus le projet, un consultant sénior (un mec du conseil JEDI quoi :D) reprend les choses en main.
  10. 3 semaines de blackout total ... Et finalement un appel ... roulement de tambour ... CA MARCHE PAS.
  11. Donc j'y retourne tout en sachant que c'est pas jouable dans le temps demandé (14 jours de devs à faire en 3). que la force soit avec toi.
  12. Je crois que c'est là que l'étoile noire explose.

Je tiens à m'excuser, je n'avais pas prévu la métaphore filée sur une double trilogie (je connais que les syllogismes et pas les silogie) célèbre. Elle contient en plus surement quelques approximations :D.

Manquerait plus que la chef de projet m'accueille avec des macarons sur la tête lundi :P

Coach pour chèvre

Si vous démarrez un projet, à haute valeur ajoutée, n'hésitez pas à faire appel à moi.

Grande expérience dans le coaching de chèvre.

Pré-requis :
  • Avoir une chèvre sous la main.
  • Ne pas trop se soucier des éventuelles répercussions en terme d'image chez le client.

Premier poste d'une longue série (je fais dans le teaser)

24 janvier 2008

Distorsion temporelle

Encore 1 semaine et demi avant de sortir (enfin !!!) de chez mon client actuel.
Mais que le temps semble long ...
J'ai réellement hate de ne plus voir certaines personnes. Le pire dans l'histoire c'est que de savoir que je ne les verrais plus dans 1 semaine et demi me les rend encore plus insupportable au quotidien.
Personne n'a une commande "avance rapide" ?

19 janvier 2008

SNAFU

Alors voila ... après m'être fait piétiné le moral par mon enculé de commercial il y a quelques mois, j'avais décidé de chercher un nouveau job à l'instar d'autres de ce blog, plutôt que de massérer dans mon spleen.

Mon C.V a plu, c'est certain. Mon discours aussi, fougueux et plein de verve. Jeune mais pas foufou. Vieux mais encore dynamique. Je n'ai pas eu à chercher beaucoup pour trouver mieux payé. 10% de culbute pour ... une autre société de services.
Et là je me suis dit: "à quoi bon ?". Surtout en devinant que je n'allais pas être augmenté avant plusieurs années et que la société de services en question risquait fort de m'envoyer par monts et par vaux.
J'ai refusé le poste, prétextant une alternative plus intéressante (attendre mieux en l'occurence).
Et depuis, plus rien. Tout le monde fait le mort.

Enfin presque tout le monde. Depuis plusieurs jours, mon trou du cul de commercial me harcèle au téléphone. "Il faut que tu me rappelle". Ben non, j'ai pas de GSM de fonction, moi, et en plus je suis enfin en vacances, loin des turpitudes professionnelles, alors lâche moi un peu les couilles grand con.
En reprennant hier, je l'ai tout de même rappelé. Il voulait me demander des informations sur la fin de ma mission. Comme je n'en avais aucune depuis mon départ, il a téléphoné dans la foulée à mon responsable client qui lui a dit que ... ce genre d'information ne se lâchait pas au téléphone en plein milieu d'un open space. Ca me fait toujours triper quand la relation sempaï / kohaï remontre à contre-courant de l'âge.
C'est aussi très marrant de voir comment quelqu'un au planning soi-disant surchargé, arrive à débloquer une heure ou deux pour un rendez-vous parce qu'il le veut bien. Décallant ce faisant d'autres rendez-vous et faisant chier un max de monde, je connais l'animal.

Enfin passons, il s'avère que ma mission va se terminer sous peu. Ce qui arrange bien mon connard de commercial qui cherchait justement à me placer ailleurs. Un truc que je ne sais pas faire. Un truc que je n'aime pas faire. Un truc que je vais quand même devoir faire.
Le hic, c'est que je me suis un peu avancé en lui lâchant froidement à la gueule que s'il me les brisait trop menues, j'avais une offre plus intéressante de la concurrence. Ce a quoi il a répondu du tac au tac: "on se voit cet aprem et t'es plus là lundi". Mouhhaaa ... :-(((
C'est fou ce qu'on peu apprendre sur soi même en peu de tempse suis un pleutre et un poltron. La mission que me proposait mon salaud de commercial avait l'avantage d'avoir une grosse visibilité et de ne pas être trop loin de chez moi (les raisons qui ont fait que j'ai refusé l'offre concurrente). Et puis bon en ce moment, je cours après les thunes alors le chômage sans indemnité serait pire qu'un boulot de merde, dans une société de service de merde, avec un commercial de merde, chez un client de merde. Bref, j'étais dans la ... panade.

Tel un chien battu, j'ai donc rappelé mon trou du cul de commercial, la queue entre les jambes et j'ai sacrifié aux fourches caudines. Lui expliquant que la mission était intéressante, que j'avais déjà décidé de rester. Et lui de jubiler en me servant un gros lavage de cerveau façon "bon retour dans notre secte, petite brebis égarée".
Là tout de suite, j'hésite entre l'alcool et l'anti-dépresseur. Ça dépend si je préfère choisir le modèle de destruction paternel ou maternel.
Pour ma propore préservation mentale, j'ai commencé à accumuler des excuses bidon en prévision des futures réunions d'agences et fêtes du CE que je compte bien esquiver. Mon chien à mangé mon invitation, on a eu une innondation d'incendie, il y a eu une pluie de grenouilles ... Quant à mon entretien d'évaluation, je me le mets en supositoire.
J'imagine que je serai bien un jour obligé de repasser par l'agence. Peut-être alors oserais-je mettre une petite plaque commémorative sur la porte d'entrée. Là aussi j'hésite entre "le travail rend libre" ou bien "toi qui entre ici, abandonne tout espoir". Éternelle dualité germano-latine. Je reste ouvert à toute suggestion.

17 janvier 2008

10 janvier 2008

Debut d'année et ... changement de client.

Ce coup-ci c'est - presque - officiel. On m'a enfin trouvé un remplacant pour ma mission actuelle, et je quitte donc mon cher client actuel pour un autre. OUF.
Bon si le temps m'a appris quelque chose concernant ce genre de nouvelle c'est que tant qu'on est pas parti ce n'est pas encore fait, donc je reste circonspect quant à la réalité de la chose. Mais mon départ est programmé pour le 4, champagne.
Pour mon remplacant, on lui a fait passer un entretien, il est pas super motivé pour le poste, n'a pas les pré-requis technique, mais est pris quand même ... no comment, toujours la même gestion des ressources humaines.
Même client depuis mon entrée dans ma boîte, soit 2 ans et 8 mois, d'un long calvaire, émaillé de personnes fortement antipatiques et d'autres fortement sympathiques (voir plus). Toutes ces personnes sont réparties dans les 2 bords que ce soit celui de ma boîte ou celui du client. Les premières tomberont rapidement dans l'oubli, et je garderais si possible des contacts avec les secondes.
On apprend aussi beaucoup en en bavant, même un abruti peut au moins t'apprendre ce qu'il ne faut pas faire (et là je crois que je suis assez au point sur ce qu'il ne faut pas faire). Maintenant ça fait quand même du bien quand ça s'arrête :-).
Vivement février :D et bonne année