12 février 2008

A day in a life

Encore une référence aux Beatles ... décidément le jour où je voudrai retrouver le moral, je le chercherai dans mes chaussettes.

La journée avait mal commencé. Réveillé avec « Quelqu'un m'a dit » qui tourne dans ma tête pendant que je me prépare mon pti dej' la tête dans le pâté. Plus tard, j'arpentais les couloirs de mon agence, jettant des regards méfiants aux nouvelles affiches de communication qui dissimulaient mal les trous et les fissures dans les murs. Affiches qui, exception faite du code couleur et de la qualité de l'impression, n'étaient pas sans évoquer quelque part en moi et toutes proportions gardées les affiches de propagande pour le STO.



Aujourd'hui, les ficelles sont moins grosses, enfin quand les décideurs sont plus intelligents ce qui est rarement le cas. Je paraphraserai une connaissance qui me citait récemment dans son blog: « Ceux qui savent faire font, pour les autres, il reste toujours la communication ».

La journée aurait pu mal continuer, si je n'avais réussi à truander pour pouvoir lire mes mails persos. D'aucuns anciens collègues de travail se rappelaient à mon bon souvenir. Qui pour m'inviter à boire un pot, qui pour faire passer mon C.V., qui pour mander support technique.

La différence entre un mail de mon commercial et un mail d'un ancien collègues est singulière. Le premier sera court, une phrase dans le sujet tout au plus: "fais moi ça". Auquel il convient d'ajouter l'indispensable signature avec un gros bmp du logo de la boîte (quand c'est pas un gif animé) et force JavaScript faisant défiler du texte (si encore c'était pour un sinus scroll sur un star field, à la old school ...).
Alors que le courrier d'un pair est plus élégant. Un "Bonjour" d'abord. Des phrases ensuite. Plusieurs. Parfois avec quelques fotes d'orthographe mais qu'importe. Et si d'aventure des screen shot étaient nécessaires pour mieux décrire l'objet de leur désarroi, ils seraient bien entendu compressées en Joint Photographic. En un mot: la classe quoi. C'est tout de même rassurant.

Bon aller ... plus que deux heures trente de calvaire pour aujourd'hui. En plus c'est relativement cool, le chef n'étant pas là, je suis tout de même moins mis à la gêne.

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