19 mars 2008

Mon commercial préféré ...

Dans le privé, je l'appelle Fr**B*x car tel le fournisseur d'accès, on peut compter sur lui ... tant qu'on en attend rien. Si ça marche, tant mieux. Dans le cas contraire, le plus efficace reste encore de changer de crêmerie.

Voilà un homme fondamentalement malhonnête, qui demande un rendez-vous en urgence chez un praticien spécialisé et qui part sans le règler car la note lui semble trop salée. Que peut-on attendre de quelqu'un comme lui, qui se vante ouvertement que, lorsqu'il quitte un logement, il ne paye pas sciemment ses derniers loyers afin de ne pas se faire amputer sur sa caution ?

En plus, il a ses humeurs ... Les touches manquantes sur son clavier de portable sont là pour témoigner de son manque de flegme face à l'adversité. Difficile d'avoir confiance en quelqu'un qui ne sait pas tenir ses nerfs, surtout quand on imagine les pressions à son niveau d'irresponsabilités.

La communication est loin d'être aisée lorsqu'on a l'impression que son interlocuteur vous prend pour un cave; à vous expliquer qu'il est important pour vous de prendre des congés pour vous reposer, que vous avez certainement des choses à faire ... alors qu'ont sait pertinemment que prendre des congés en début de mois juste avant une mission vous sort des statistiques d'intercontrat.

Avant chaque présentation à un futur hypothétique nouveau client, il faut subir le même sermon qui donne l'impression d'avoir 6 ans: habille toi correctement, tâche de mettre en avant les choses que tu as fait qui correspondent à ce qu'on sait de la mission, même si tu en as fait très peu, ne coule pas l'entretien c'est un client important ... "Oui papa".

Quand une mission fini par lui tomber sur le coin de la caboche, il prévient la veille oralement en donnant une vague date de fin. Faute d'ordre de mission comme bien souvent, il faut lui demander plusieurs fois pour connaître le nombre de jours exact que durera la mission. Faute de quoi les congés posés ne modifient en rien pour lui la date de fin de mission. Et les jours facturés au client ne sont pas prestés. Après tout c'est au client de tenir ses comptes.

Lorsqu'une mission se termine, il demande à ses ouailles de ne pas terminer le projet car dans son esprit étriqué, cela pourrait permettre d'amener une prolongation pour ... finir le projet.
Bravo pour le respect du client.

Pire, pendant ces phases de fin de mission, il cherche par des ficelles grossières (c'est un commercial) à faire macrotter ses ingénieurs dans tous les coins pour trouver une autre mission. Bref, son boulot ne lui fait pas peur, surtout s'il est fait par quelqu'un d'autre.

Non seulement Môssieur oublie souvent ce qu'on lui dit, mais en plus il ne dit pas toujours ce qu'il devrait dire. A l'arrivée à l'agence pour cause d'intercontrat, on risque fort de se voir accueilli par un: « qu'est-ce que tu fais là, ta mission a été prolongée ... » .

Régulièrement, il décale des rendez-vous. Le dernier arrivé est forcemment le plus important. Tiens, ça ne vous rapelle pas un manager lourdement décrié ici même ? Il ne sait pas gérer ses priorités ni même s'organiser. Pourtant gérer c'est savoir pour anticiper.

Et cette mystification est amenée à devenir notre directeur un jour. (non, pas pendant un seul jour).
Pauvres de nous.

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