13 avril 2008

K sauce, jour 3

Et ça continue encore et encore.
Putain, Cabrel dans la tête, il est temps que j'aille rejoindre Morphée moi.

Bon alors la suite (mais malheureusement pas encore la fin) de l'histoire.

Le lendemain de mon entretien avec mon boss, je retourne chez le client. Là, je le bouscule un petit peu pour avoir des informations sur la mission qu'il a sorti de sa manche comme un tricheur un atout.

Techniquement, c'est pas dans mes cordes. Là normalement, ça n'étonnera personne qui aurait suivi de près ou même de loin mes péripéties via ce blog. En gros, on m'explique qu'on sait que je sais pas faire, mais que je vais m'adapter parce que je suis bon. C'est d'ailleurs pour cela qu'on me paye si cher je me dis dans ma tête (enfin ce qu'il en reste).

Bien entendu, j'insiste sur le fait que je ne vais pas être super tip top, mais le client dit qu'il est prêt à prendre le risque. Il sait que je ne suis pas expert dans ce domaine mais il m'a sous la main et il m'aime bien alors il veut me garder.

Ça fait déjà pas mal de différences avec mon boss:
  1. il connait ma spécialité
  2. il me trouve bon
  3. il veut me garder
  4. il m'aime bien
C'est toujours agréable, dommage qu'il n'y ait pas de taf dans ma spécialité, j'aurais bien été tenté par une embauche client. Les gens sont sympas, le chef de projet fait son boulot. J'éprouve des regrets à quitter ce client, surtout avec le mini backstab que je dois faire au passage dans mon propre intérêt.

Enfin passons, le client insiste pour me garder alors je passe à la phase deux. Je lui explique clairement que j'ai une mission plus dans mes cordes et avec une meilleure visibilité qui m'attend et que je ne voudrais pas la rater pour une bête question de timing. Comme ce client est gentil (ou alors je vais avoir du mal à m'asseoir pendant les prochains jours), il me dit qu'il n'y a pas de souci, qu'il comprend, qu'il va se débrouiller et trouver quelqu'un d'autre.

Ouf, ça m'a évité de passer à la phase trois: le mode CHD (Chaos, Haine, Destruction). En gros, plus rien à foutre du taf vu que cassos, passer son temps à compter les gouttes de dedans de son café matinal (du coup, il aurait fallu que j'en prenne un et ça, ça aurait été vraiement horrible, un peu comme une comédie sentimentale avec Jennifer Gardner et Steven Seagal).

Je pensais avoir un collègue sous la main capable d'assurer la mission histoire d'arrondir les angles avec le client (et, je pensais, faire plaisir au-dit collègue parce que ça me semblait dans ses cordes) mais ... il a eu l'air aussi peu intéressé que moi. Merde, je serais pas en train de me glipper en commercial, moi ? Rhaa ... urgence: une perf' de coding party pour endiguer le processus !!!

La suite à la prochaine itération.

Aucun commentaire: