13 juillet 2007

Parano ???

Aujourd'hui un de mes nouveaux collègues, le moins récent, reçoit un coup de fil. Comme à mon accoutumé j'éjecte un de mes écouteurs de mon ip*d, pas tant par curiosité que parcequ'il arrive que je puisse aider sur un éventuel support.
Et la conversation s'est avérée fort intéressante. En gros ce nouveau collègue qui n'est pas vraiment de la boite me flic auprès de mon commercial. J'adore la délicatesse aussi bien de sa part que de la part de mon commercial.
Le flicage à a voir avec mon implication sur un nouveau projet qui démarre, bon je dois avouer elle n'est pas optimum, même si le projet est intéressant. En même temps comme on dit "chat échaudé ...". En plus c'est pour ce projet qu'on m'a demandé, histoire de ne pas pénaliser le planning, de ne pas poser de vacance - c'est encore un peu de ma faute car je n'en ai pas encore posée et que je ne peux pas les prévoir - mais comme pour la dernière fois je suis évidemment le seul à ne pas poser de vacance.
Après, sur le fond, vis-à-vis de mon commercial, je le trouve particulièrement gonflé de douter de mon implication (même si je ne doute pas qu'on lui ai soufflé l'idée). Pour la petite histoire, j'ai préparé 2 certifications techniques sur mon temps libre, je bosse chez 3 clients à la fois (plus un autre compte où il m'arrive d'intervenir par mail). Et bien sûr je ne suis physiquement que chez un client. Le mieux c'est que pour ne pas faire perdre une demi journée de facturation à ma boîte je suis allé passer mes 2 certifications à l'aube, et me suis débrouillé pour les faire en 1h30 au lieu des 3h allouées histoire de n'avoir qu'une demi-heure de retard chez le client ... Trop bon trop con - si j'avais eu 5€ à chaque fois que j'ai pensé ça dans ma vie ... je serais à la retraite. Vis à vis de mon collègue, je m'en fous clairement qu'il veuille jouer les petits chefs, j'ai toujours été refractaire à une quelconque autorité, mais bon vu la tartine de chef que j'ai déjà, un de plus ne me fait ni chaud ni froid. Après j'aime bien être au courant pour savoir comment me situer par rapport à une personne, le plus désagréable est de considérer quelqu'un comme sympatique (enfin je le trouvais de toute façon "vaguement" sympatique), et de se rendre compte qu'en fait c'est juste un arriviste opportuniste qui n'attend qu'une occasion de te marcher sur la gu**le mais avec force formules de politesses.

Me suis quand même amusé à lui demander si c'étais mon commercial au tel, après qu'il ait raccroché. Vue la légère gène occasionnée et la réponse affirmative, je ne pense pas être complètement parano ;-)

Enfin en conclusion le genre humain à encore marqué des points aujourd'hui.

4 commentaires:

Dr Schizzo a dit…

Hénaurmeu !
"La paranoïa, c'est la réalité à petite échelle" (Strange Days).

Un jour, ça risque de se voir que tu retires un écouteur. La "bonne pratique" c'est de mettre la toune en pause ou de baisser le son à son minimum. Le fin du fin, c'est de fredonner de temps à autre. On en revient à Sun Tzu; feindre d'être ce que l'on n'est pas.

Pour la démultiplication de chefs, on en revient au rameur et aux barreurs.

Quant au "trop bon trop con", plus t'en feras et plus on t'en demandera. Les rapports professionnels (surtout avec les cons) c'est un peu comme la psychologie canine. Acceptes qu'on te pisses sur le pied et bientôt on te chiera sur la gueule. Donne un bon coup de latte à la première tentative et on te foutra la paix.

C'est malheureux de devoir en revenir à ce genre de comportement primitif à cause de certains individus. Mais bon, que ne ferait-on pour sa propre préservation ?

En deux mots (maux ?): "courage, fuyons".

Hornet a dit…

Le problème avec le turnover, c'est que je suis obligé de rééduquer mes collègues régulièrement :D

ouep, courage, courage

Dr Schizzo a dit…

20 fois sur le métier, tu remettras ton ouvrage.

Comme le chantait les Animals: "We gotta get outta this place".

Hornet a dit…

Côté musique j'oscille entre Trust : "Antisocial tu perds ton sang-froid" et Keren Ann : "Suicide is painless" :D