18 décembre 2007

Gestion des ressources (bis)

Donc mon petit junior que j'encadre chez un client ne s'en sors pas (cf. post précédent du Dr.).
Et il a eu la bonne idée de pleurnicher auprès du client. A la base je devais le coacher ... Pour moi coacher quelqu'un je le comprenais comme prendre quelqu'un de compétent et l'aider à prendre en compte des aspects un peu plus touchy de la technologie. En fait il s'est avéré que j'ai du former la personne, ce n'est pas du tout ma notion du coaching !
Et comme il a eu la bonne idée de pleurnicher dans les jupons du client, le client s'est dit : "pas de problème on va appeler Hornet et lui demander une petite intervention supplémentaire histoire de rattrapper le coup".
En gros le coaching s'est avéré être une assurance (marrant quand on connait le client :D), en gros ma boîte prend 0 risques -de toute façon Hornet s'assure de la satisfaction client, donc au pire il bosse de nuit pour rattraper les conneries du newbie - le client prend également 0 risques - ma boîte lui a clairement fait comprendre qu'en cas de problème je rectifierais le tir - et le newbie il joue a fond cette carte, je dois lui confirmer le moindre de ses choix et quand il arrive pas à faire un truc, il le met de côté pour Hornet ... ouaiiiiiis.
En gros tous les risques du projet sur ma gueule, mais ce n'est pas moi qui suis chez le client, et pas moi qui touche la marge ... cherchez l'erreur !

1 commentaire:

Dr Schizzo a dit…

La technique bien connue de l'EAS: Enculage A Sec. :-/

Je me souviens quand moi aussi j'étais jeune, que j'en voulais et que je faisais des horaires de malade pour un salaire de misère (810 euros net par mois en étant facturé 100 euros de l'heure; qui dit mieux ?).

Avec le temps, j'ai beaucoup appris de cette période; techniquement tout d'abord, humainement ensuite. Aujourd'hui je ne me laisse plus mettre tout et n'importe quoi sur la courge et je me méfie de ceux qui font trop facilement faire aux autres.

The child has grown.
The dream is gone.